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Madrid plaide pour la négociation

«L'Espagne est déterminée à agir dans ce sens pour rétablir la coopération en matière de pêche avec le Maroc, l'accord serait dans l'intérêt des deux pays».

Madrid plaide pour la négociation
Madrid attend avec impatience que sa flotte puisse à nouveau pêcher dans les eaux marocaines. Une région vitale pour un secteur qui emploie directement et indirectement des milliers de personnes dans le pays». (Photo : DR)
Le ministre espagnol de l'Agriculture, l'alimentation et l'environnement, Miguel Arias Canete, a plaidé mardi pour la négociation d'un nouvel accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne (UE), suite au rejet de sa prorogation par le Parlement européen.

«La meilleure solution est la négociation d'un nouvel accord de pêche avec le Maroc. Nous sommes en train de travailler pour que la Commission européenne mette en place des directives de négociation et que nous puissions commencer, le plutôt possible, à négocier» avec le Royaume, a-t-il déclaré à la radio Onda Cero.

Canete a, également, appelé à trouver «un cadre stable pour les relations de pêche entre le Maroc et l'UE» à même de permettre à la flotte espagnole de pêcher dans les eaux marocaines et de contribuer au développement du secteur marocain de la pêche.

Ce cadre stable serait «dans l'intérêt de nos deux pays», a-t-il souligné à ce propos, rappelant que «le Maroc exporte beaucoup de ses produits de la pêche vers l'Espagne, qui est un grand consommateur des produits de la pêche marocains».

Evoquant la rejet par le Parlement européen de la prorogation de l'accord de pêche, le ministre espagnol a relevé que la cause de cette décision réside dans «un problème politique interne au sein de l'UE et non pas dans le manque de volonté de la part du Maroc».

«Le problème s'est produit au sein du Parlement européen où certains groupes ont voté contre la prorogation de cet accord pour des raisons purement politiques», a-t-il précisé, rappellent que «le Maroc était en train de collaborer» avec l'UE dans ce domaine et que les bateaux européens étaient en train de pêcher «en toute normalité» dans les eaux marocaines.

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