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Franco Frattini : Il faut dire «non»

La première leçon à tirer du «printemps arabe» est qu'il faut dire «non» aux «partenariats de convenance», a affirmé vendredi à Naples (sud de l'Italie) le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.

Franco Frattini : Il faut dire «non»
La première leçon à tirer du «printemps arabe» est qu'il faut dire «non» aux «partenariats de convenance», a affirmé, Franco Frattini. (Photo : AFP) Frattini
Intervenant lors d'une conférence internationale sur le thème «Le printemps arabe et l'Europe: comment réagir», le chef de la diplomatie italienne a plaidé pour des «partenariats basés sur des droits, des principes et, surtout, sur l'égalité entre partenaires».

Frattini a, par ailleurs, relancé l'idée de la création d'une conférence sur la sécurité et la coopération pour la Méditerranée, émise par le passé par l'ancien ministre italien des Affaires étrangères, Gianni De Michelis. Ce dernier est aujourd'hui président de l'Institut pour les relations internationales entre l'Italie et les pays d'Afrique, d'Amérique latine et du Moyen et Extrême Orient (IPALMO), organisateur de la conférence.

«La stabilité démocratique, la paix sociale et le progrès économique sont les objectifs que le Monde arabe doit poursuivre et atteindre avec le plein soutien de l'Europe et de l'Italie», a souligné pour sa part Stefania Craxi, sous-secrétaire d'Etat italienne aux affaires étrangères.

«La révision de la politique de voisinage de l'Union européenne, présentée en mai dernier par la commission européenne, va dans la bonne direction», a estimé à ce propos la responsable italienne en exprimant le soutien de son pays à cette initiative «au cas où elle se traduirait par des politiques efficaces».

De son côté, Vincezo Scotti, également sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, a abordé les questions de l'intégration culturelle, du dialogue et des réponses à donner aux attentes des jeunes dans la région.

Scotti, qui a qualifié de «crucial» le thème de la recherche et de l'université, a regretté l'inexistence d'accords qui aient abouti valablement dans les pays concernés.

Pour le responsable italien, des projets en adéquation avec la réalité arabe doivent être réalisés en faveur des jeunes qui sont «descendus dans la rue pour demander des réponses au problème de l'emploi et réclamer justice». Leurs attentes doivent être exaucées dans les «temps les plus courts», a-t-il insisté.

La conférence sur «Le printemps arabe et l'Europe : comment réagir» s'est tenue, jeudi et vendredi, avec la participation de responsables et experts venant des Etats-Unis ainsi que de pays d'Europe, du Maghreb et du Moyen Orient.

Plusieurs organisations internationales, instituts de recherche, universités et organismes scientifiques, culturels et économiques ont été également représentés à cette conférence organisée par l'IIPALMO et la région de la Campagnie, dont Naples est le chef-lieu, en partenariat avec le ministère italien des Affaires étrangères.
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