La décision de l'Espagne de rapatrier ses ressortissants qui travaillent dans les camps de Tindouf en tant qu'humanitaires, a provoqué l'ire des Algériens, a souligné la revue en ligne «Maghreb intelligence».
Les téléphones ont chauffé entre les deux capitales lorsque Madrid a fait savoir sa décision, deux jours avant l'envoi d'un avion militaire à Alger pour rapatrier ses ressortissants , note la même source.
Citant une source diplomatique ibérique, «Maghreb intelligence» souligne que les Algériens ont, tout d'abord, opposé un niet catégorique à la requête espagnole, estimant que le pays était capable de protéger les ressortissants étrangers présents sur son territoire. Madrid a répliqué en présentant aux autorités algériennes compétentes les preuves recueillies par les services de renseignements espagnols «CNI» à l'intérieur même de Tindouf .
C'est l'un des correspondants du «CNI» qui, lors d'une visite à Madrid, alerte les services de renseignements espagnols de l'imminence d'une action terroriste dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien, indique «Maghreb intelligence», en ajoutant que face aux informations présentées par le «CNI», les autorités algériennes se sont laissées convaincre, mais en exigeant que l'information ne soit pas divulguée.
La même source souligne, par ailleurs, que depuis l'arrivée au pouvoir de la droite en Espagne, il y a plus de 8 mois, les relations entre Madrid et Alger -déjà très compliquées- ne cessent de se dégrader.