Connexion
Le président de l'Assemblée nationale du Mali par intérim, Younoussi Touré, s'est félicité de l'appui du Maroc en vue de trouver une solution au conflit qui secoue ce pays africain.
«Le Royaume a, toujours, été aux côtés du Mali dans la recherche d'une solution à cette crise aussi bien au niveau des institutions internationales, comme le Conseil de sécurité de l'Onu, qu'au sein des organisations où siègent les deux pays», dont l'Organisation de la conférence islamique (OCI), a-t-il souligné dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien, jeudi à Rabat, avec le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.
Touré, qui effectue une visite au Maroc à la tête d'une importante délégation de l'Assemblée nationale malienne, a exprimé sa gratitude au Maroc pour ses efforts déployés en faveur d'une sortie de crise au Mali, ainsi que pour les aides humanitaires envoyées par le Royaume au profit des populations en détresse dans ce pays.
Il a, par ailleurs, indiqué que ses discussions avec Biadillah ont été axées sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux institutions législatives, ajoutant que l'Assemblée nationale veut tirer profit de l'expérience parlementaire marocaine.
Biadillah a, de son côté, déclaré que ces entretiens ont porté sur le modèle démocratique marocain, à la lumière de l'adoption de la nouvelle Constitution, et le rôle de la Chambre des conseillers dans les domaines de la législation, du contrôle de l'action du gouvernement et de la diplomatie parlementaire.
Il a ajouté que la délégation malienne s'est intéressée également à l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et à la possibilité de mettre en œuvre une expérience similaire au Mali dans le but de lutter contre les différents aspects de la marginalisation et de la pauvreté qui touchent certaines couches sociales au Mali.
Concernant la crise que traverse ce pays, Biadillah a mis en garde contre les dangers de cette situation sur toute la région, rappelant, dans ce cadre, les liens avérés entre des éléments du «polisario» et les organisations terroristes qui s'activent dans cette région.
