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Amine Sbihi préside à l'Onu un panel

«L'objectif de ce panel est de souligner le potentiel économique de la culture» avec un accent particulier sur «la mesurabilité de l'impact de la culture sur le développement durable», Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture,

Amine Sbihi préside à l'Onu un panel
Le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, s'exprimant, à New York, lors d'une séance-débat à l'Assemblée générale des Nations unies sur la culture et le développement. Ph : MAP

Le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, a présidé mardi après-midi au siège de l'Onu à New York, un panel sur le thème : «Culture et développement économique», consacré aux «expériences et succès» consécutifs à l'intégration de la culture dans les stratégies nationales de développement durable.

L'objectif de ce panel est de souligner «le potentiel économique de la culture» avec un accent particulier sur «la mesurabilité de l'impact de la culture sur le développement durable», a dit Sbihi lors de cette manifestation à l'initiative de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en collaboration avec l'Unesco.

En effet, a précisé le ministre, lors de cette rencontre, en marge d'un débat thématique de l'Assemblée générale des Nations unies sur la culture et le développement, il est «difficile de mettre en place des indicateurs de mesurabilité d'impact au niveau de la culture, eu égard à son caractère transversal, contrairement à d'autres secteurs comme la santé, l'éducation et d'autres qui disposent d'indicateurs suffisamment clairs».

C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, à l'adresse de ses pairs représentant plusieurs pays francophones, «ces réunions qu'elles soient au niveau de l'Assemblée Générale de l'Onu ou de sous-groupes comme celui de l'OIF, permettent de réfléchir sur cette problématique».

Le 20 décembre 2013, l'AG de l'Onu a adopté une résolution intitulée «Culture et développement durable» qui reconnaît explicitement le lien direct entre la culture et les trois piliers du développement durable (économique, social et environnemental), tout en confirmant que la culture est à la fois un catalyseur et un moteur du développement durable.

Cette réunion se tient à un moment où l'ensemble des pays de la communauté de la francophonie a validé ce principe essentiel que la culture doit être prise en compte dans l'agenda de développement post-2015 des Nations Unies, a rappelé le ministre dans une déclaration à la MAP.

Partant du constat que la «culture est transversale», il s'agit d'examiner la «meilleure manière de l'introduire dans cet agenda de développement», étant entendu que celui-ci, a-t-il dit, concerne le développement durable avec des sous-secteurs tels que la santé, l'éducation, la lutte contre la pauvreté, et les droits de la femme.

La culture est «à la fois un vecteur qui permet de renforcer la cohésion sociale et également un levier de développement économique et social, à travers les industries culturelles et créatives», ont relevé les différends panélistes qui ont abordé diverses expériences concluantes menées notamment en Afrique.

L'occasion pour eux de mettre en évidence l'importance de la culture en tant que source de revenus et d'emplois, améliorant les conditions de vie, favorisant une croissance économique équitable et contribuant à l'autonomisation des individus.
 

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