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«La Turquie prête à defendre son territoire en syrie»

La Turquie est prête à recourir à toutes les mesures nécessaires, y compris à des opérations militaires au-delà de sa frontière, pour répondre aux menaces à sa sécurité en provenance de Syrie, a assuré mercredi son ministre des Affaires étrangères.

«La Turquie prête à defendre son territoire en syrie»
«Je ne conseille à aucun mouvement syrien, ni au régime de Damas d'éprouver la détermination de la Turquie», a ajouté Davutoglu. Ph : AFP

«La République turque est un Etat puissant qui n'hésite jamais à prendre toutes les mesures qu'il juge nécessaire pour protéger sa sécurité nationale», a déclaré le ministre, Ahmet Davutoglu, dans un entretien accordé à l'AFP dans sa région de Konya.

«Je ne conseille à aucun mouvement syrien, ni au régime (de Damas) d'éprouver la détermination de la Turquie», a ajouté Davutoglu.

Ces déclarations interviennent alors qu'un chasseur de l'armée de l'air turque a abattu dimanche un avion militaire syrien accusé d'avoir violé son espace aérien,

«La Turquie est prête à prendre toute mesure légitime, conformément au droit international, si sa sécurité est menacée, y compris dans la région où se trouve la tombe de Souleimane Shah», a-t-il insisté.

La Turquie a annoncé mis mars avoir placé en alerte renforcée son dispositif militaire autour de ce site historique situé à 25 kilomètres à l'intérieur du territoire syrien, en raison de menaces du groupe jihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Le tombeau de Souleimane Shah, grand-père d'Osman Ier, le fondateur de l'Empire ottoman, est considéré comme un territoire turc depuis la signature d'un traité entre la France, qui occupait alors ce territoire, et la Turquie en 1921.

La Turquie a pris fait et cause pour la rébellion syrienne face au régime du président Bachar Al-Assad et accueille sur son territoire plus de 700.000 réfugiés syriens qui ont fui les combats dans leur pays.
Le gouvernement islamo-conservateur turc est régulièrement accusé par ses partenaires occidentaux de fournir des armes aux rebelles syriens, notamment à certains de ses groupes les plus extrémistes, ce qu'il a toujours nié.

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