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L'émissaire de l'ONU veut des zones de cessez-le-feu

Une aide humanitaire a minima s'organise discrètement depuis la Turquie. Mais elle est insuffisante pour venir en aide aux millions de Syriens qui souffrent de la guerre.

L'émissaire de l'ONU veut des zones de cessez-le-feu
Des enfants du camp de réfugiés d’Atmeh, portent un seau d’eau. Seules quelques organisations humanitaires sont présentes dans la zone contrôlée par les rebelles. Ph : la-croix.com

L'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan De Mistura a proposé jeudi d'instaurer des zones de cessez-le-feu pour permettre la distribution de l'aide humanitaire dans ce pays déchiré par plus de trois années de guerre civile. 

Après une réunion avec le Conseil de sécurité, Staffan De Mistura a expliqué aux journalistes qu'il n'avait pas de plan de paix mais plutôt un «plan d'action» pour tenter de résoudre un conflit qui a entraîné le déplacement de quelque 6,5 millions de personnes.

L'émissaire a estimé que la ville d'Alep dans le nord de la Syrie pourrait être «une bonne candidate» pour ce type de zone.

«Cela devrait être une zone dans laquelle les combats seraient suspendus pour permettre une amélioration de l'aide humanitaire et pour que les gens sachent, qu'au moins dans ces endroits, il n'y aura pas de combats», a-t-il ajouté sans donner davantage de détails. 

Alep, la capitale économique de la Syrie avant le début de la guerre en 2011, est divisée depuis l'été 2012 entre des secteurs contrôlés par le régime de Bachar al-Assad et les rebelles. 

Staffan De Mistura qui a succédé cet été à Lakhdar Brahimi, sortait d'une réunion avec les 15 membres du Conseil de sécurité après avoir rendu visite à la Russie et à l'Iran, deux pays qui ont une grande influence sur le régime de Bachar Al-Assad. 

L'ambassadeur syrien Bachar Jaafari a affirmé que son gouvernement était prêt à «considérer» la proposition de l'émissaire spécial mais attend plus de détails d'une réunion vendredi.

Quant aux craintes que le régime d'Assad puisse abuser d'une pause pour reprendre l'avantage sur les rebelles ? «Nous devons bien commencer quelque part», a dit Staffan De Mistura qui a reconnu que si cette initiative représentait une «goutte dans l'océan» dans le processus de paix. «De nombreuses gouttes peuvent former un lac et un lac peut former une mer».    

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