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L'ONU veut prolonger l'autorisation de passage transfrontalier

La patronne des opérations humanitaires des Nations unies, Valerie Amos, a demandé mardi au Conseil de sécurité de prolonger l'autorisation pour les convois de l'ONU de passer par les frontières de la Syrie pour livrer leur aide.

L'ONU veut prolonger l'autorisation de passage transfrontalier
Un garçon syrien dans un campement pour réfugiés dans la vallée de la Bekaa au Liban. Ph : Unicef

La résolution 2165 adoptée par le Conseil le 14 juillet autorise le passage des camions vers des zones de Syrie tenues par les rebelles à partir de la Turquie, la Jordanie et l'Irak mais cette autorisation va expirer en janvier.

«La résolution 2165, a souligné Valerie Amos, a aidé l'ONU à surmonter certains des défis auxquels nous faisons face, en nous permettant de ravitailler directement des centaines de milliers de personnes» dans des zones difficiles d'accès de quatre gouvernorats (Alep, Idleb, Dera'a et Quneitra), même si ces efforts «restent insuffisants».

«C'est pourquoi j'espère que ce Conseil va renouveler les dispositions de la résolution 2165», a-t-elle ajouté.

Elle a, également, souhaité que les membres du Conseil «continuent d'user de leur influence sur les protagonistes (en Syrie) pour qu'ils respectent leurs obligations humanitaires et assurent un accès humanitaire régulier et sans entraves».

Le Conseil, a-t-elle ajouté, doit insister pour que le gouvernement syrien lève ses obstacles bureaucratiques à la livraison de l'aide et pour que les fournitures médicales puisent être incluses dans les convois.

Au total, a indiqué Valerie Amos, 12,2 millions de Syriens «ont maintenant une besoin urgent de secours» -contre 10,8 millions en juillet- dont cinq millions d'enfants.

Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays atteint désormais 7,6 millions, et plus de 3,2 millions de Syriens se sont réfugiés dans les pays voisins.

«Cela représente le plus grand nombre de personnes déplacées par un conflit dans le monde», a souligné Valerie Amos.

Le nombre de civils pris au piège des combats a quant à lui baissé, passant de 220.000 personnes en février à 212.000. 185.500 personnes sont assiégées par les forces du régime et 26.500 par celles de l'opposition armée.   

     

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