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«On peut se regarder dans la glace»

Les joueurs de l'Argentine peuvent «se regarder dans la glace» par leur «engagement» malgré leur défaite en finale du Mondial-2014 face à l'Allemagne (1-0 a.p.) dimanche au Maracana, a estimé leur sélectionneur Alejandro Sabella.

«On peut se regarder dans la glace»
«Dans un match aussi serré, dès que vous avez la chance de marquer, il faut le faire. Nous avons manqué un peu d'efficacité», a analysé, le sélectionneur argentin, Alejandro Sabella. Ph : AFP

La différence s'est-elle faite sur le physique ?

«C'était un match très équilibré, ils ont mieux commencé, bien contrôlé le ballon, c'est une grande équipe. Ils ont eu plus de possession et de domination territoriale, mais les occasions les plus franches étaient pour nous. On a joué deux prolongations, eux une seule, et on a joué un jour après. Je félicite mes joueurs, qui ont fait un travail extraordinaire, et l'Allemagne pour le titre obtenu».

Que manquait-il pour être champion?

 «C'était un match équilibré, et quand il y a des occasions, il faut les convertir. On a manqué un peu d'efficacité. Les autres matches, on finissait par les gagner, même contre les Pays-Bas avec peu d'occasions. Ces matches, à partir des 8e de finale, sont des matches fermés, serrés, et quand on fait une erreur et qu'on encaisse un but, ça devient difficile d'inverser la tendance. Mais je suis très fier, les gars ont fait un Mondial extraordinaire, l'équipe est montée en puissance, ils se sont aidés les uns les autres et ont tout donné pour le maillot argentin. Malgré la douleur d'une défaite en finale, on peut se regarder dans la glace parce qu'on a tout donné pour l'Argentine».

 Pourquoi avoir sorti Lavezzi et Higuain ?

 «Lavezzi faisait un très bon match, mais on cherchait à changer la manière de jouer, une manière d'être plus offensif pour gagner sans aller en prolongation, à cause de la fatigue. Higuain n'était pas fatigué, on voulait couper le chemin à Schweinsteiger par Palacios».

 Messi était-il épuisé et déçu de ne pas avoir rejoint l'Olympe des joueurs ?

 «Le Mondial est un tournoi très exigeant. Ca fait longtemps qu'il est dans l'Olympe des grands».

Méritait-il le Ballon d'Or du Mondial ?

 «Oui, je crois qu'il le méritait. Il a fait un grand Mondial, il a été un facteur fondamental pour arriver là où on est arrivé, en plus de ce qu'ont fait les autres gars. Evidemment, il l'a largement mérité».

Comment était le vestiaire ?

 «C'était le silence du repos du guerrier. Je les ai félicités, j'ai toujours dit qu'au-delà du résultat, il fallait voir le rendement, un entraîneur doit toujours l'évaluer. Ce rendement a été très bon, et surtout l'engagement, ils ont laissé jusqu'à la dernière goutte de leur sueur sur le terrain. Nous étions tous très amers, on avait un grand espoir. Pour faire le match parfait, il fallait être plus efficace. Je suis triste comme les joueurs. D'un côté, c'est une douleur normale d'avoir perdu une finale, mais je suis aussi satisfait parce que les joueurs ont tout donné. C'est un groupe extraordinaire, on voyait sur le terrain ce qu'on en voyait en dehors».

 Quel sentiment gardez-vous ?

 «L'objectif était de franchir le Rubicon. Avec l'histoire de la sélection argentine, on veut toujours plus que ce qu'on a, en demie il faut aller en finale, et en finale il faut la gagner. Je garde un double sentiment, la frustration de pas avoir réalisé le rêve et en même temps la sensation du devoir accompli, qu'on a tout donné».

Quel accueil recevront les joueurs en Argentine ?

«Les joueurs méritent d'être très bien reçus, ils ont fait un Mondial génial, il n'y a rien à leur reprocher. Je ne sais pas ce que pensent les autres, je suppose que tout le monde aura la même tristesse, mais demain est un autre jour et on verra comment ils seront».   

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