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Déficit budgétaire de 38,6 milliards en 2015

L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a annoncé jeudi un budget de l'Etat pour 2015 prévoyant un déficit important de 38,6 milliards de dollars en raison de la chute des cours du brut mais avec des dépenses en hausse.

Déficit budgétaire de 38,6 milliards en 2015
Malgré la forte chute des cours du pétrole, le rythme des dépenses en Arabie saoudite pour les projets de développement sera maintenu dans le budget 2015. Ph : AFP

Le Conseil des ministres a adopté un budget prévoyant des dépenses de 860 milliards de riyals (229,3 milliards de dollars) et des revenus de 715 milliards de riyals (190,7 milliards de dollars), selon un communiqué lu à la télévision d'Etat.

Les dépenses sont ainsi en légère hausse par rapport aux 855 milliards de riyals prévus dans le budget de cette année mais les revenus sont en baisse de 140 milliards de riyals (37,3 milliards de dollars) par rapport aux prévisions de 2014.

Il s'agit du premier déficit budgétaire du royaume depuis 2011 et le plus important jamais prévu par ce chef de file de l'Opep.

Depuis 2003, date à laquelle l'Arabie saoudite a commencé à annoncer des budgets excédentaires après des décennies dans le rouge, le royaume a accusé un déficit réel de 23,1 milliards de dollars en 2009 après une chute des cours du brut consécutive à la crise financière mondiale de 2008.

Avec l'actuel effondrement des prix du brut, dont l'Arabie Saoudite tire jusqu'à 90% de ses revenus, les cours ont perdu environ la moitié de leur valeur depuis la mi-juin sur fond d'une surabondance de l'offre, d'un ralentissement de la demande mondiale sur le pétrole et d'un dollar fort.

Le ministre saoudien des Finances avait affirmé la semaine dernière que Ryad allait maintenir dans le budget 2015 un rythme élevé des dépenses pour les projets de développement malgré la forte chute des cours du pétrole.

L'Arabie saoudite s'était constituée d'importantes réserves en devises et avait réduit sa dette publique grâce à la manne pétrolière des dernières années, «ce qui lui donne des lignes de défense pour les années de vaches maigres», avait-il dit.

   

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