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Les pays africains appelés à plus d’efforts

«Les pays africains sont appelés à conjuguer leurs efforts pour combler les déficits en cadres qualifiés dans le domaine de l'aviation civile, c’est ce qu’a indiqué Fausto Abeso Fuma, ministre délégué de l'Aviation civile de la République de la Guinée-Equatoriale

Les pays africains appelés à plus d’efforts
Le secteur de l'aviation civile demeure la clé de voute du développement en assurant le désenclavement des zones et des pays dans un respect total de l'environnement et ce dans le cadre d'une vision stratégique. Ph : aeronautique.ma

Les pays africains sont appelés à conjuguer leurs efforts, notamment dans les domaines de la formation des ressources humaines et de la maintenance, pour combler les déficits en cadres qualifiés dans le domaine de l'aviation civile, a indiqué, jeudi à Rabat, Fausto Abeso Fuma. 

Intervenant lors de l'ouverture officielle de la 3e édition de l'Africa Aviation Forum (AAF), organisée les 27 et 28 novembre à Rabat sous le thème «Le secteur aéronautique : levier stratégique pour le développement de l'Afrique», Fausto Fausto Abeso Fuma, dont le pays est l'invité d'honneur de cette édition, a déploré le fait que le continent africain enregistre un faible taux d'inter-connectivité aérienne directe entre ses différentes capitales. 

Après avoir rappelé la décision de Yamoussoukro, qui porte le nom de la ville de Côte-d'Ivoire où elle a été adoptée en 1999, et au terme de laquelle les 44 pays signataires se sont engagés à déréglementer leurs liaisons aériennes et promouvoir des marchés régionaux du transport aérien ouverts à la concurrence transnationale, le ministre équato-guinéen a souligné que son pays a autorisé des liaisons aériennes avec plusieurs pays signataires de ce document. 

De son côté, le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, a affirmé que l'aviation civile est un secteur complexe nécessitant la convergence des efforts de l'ensemble des intervenants. 

Ce secteur demeure la clé de voute du développement en assurant le désenclavement des zones et des pays dans un respect total de l'environnement et ce dans le cadre d'une vision stratégique, a souligné le ministre. 

Mohamed Najib Boulif de rappeler que le Maroc a développé son industrie aéronautique pour se placer en pionnier du secteur en Afrique. Un rôle pionnier conforté par la décision de la Royal Air Maroc, annoncée début août dernier, de maintenir, jusqu'à nouvel ordre, ses vols sur les pays touchés par l'épidémie du virus Ebola : la Guinée Conakry, le Liberia et la Sierra Leone, dans une démarche de solidarité responsable, a fait savoir le ministre. 

Pour sa part, le vice-président d'Airbus pour la région Mena, Fouad Attar, a relevé que le Maroc est un partenaire privilégié pour Airbus dans le domaine de la sous-traitance.

«Ce secteur enregistrera un chiffre d'affaires avoisinant 1 milliard d'euro dans les prochaines années», a précisé Fouad Attar.

Pour sa part, la directrice du Bureau de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Karima Bounemra Ben Soltane, a indiqué que les politiques de transport sont au centre de toutes les stratégies de développement en Afrique.

A travers la Décision de Yamoussoukro, les pays africains visent notamment à augmenter les liaisons intra-africaines et à augmenter la sécurité au sein de leurs aéroports, a souligné Karima Bounemra Ben Soltane.

La 3e édition de l'Africa Aviation Forum (AAF) est organisée par l'Institut africain de sécurité aérienne (AFTIS), en partenariat avec le ministère de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, et Airbus, leader mondial en construction aéronautique. 

L'AAF se fixe comme objectifs de sensibiliser les différentes parties prenantes sur l'importance de transport aérien pour le développement de l'Afrique, favoriser la communication, l'échange et le partenariat entre les acteurs aéronautiques africains, dégager les opportunités offertes pour l'investissement dans l'aéronautique sur tout le Continent, promouvoir les industriels et les fournisseurs de services aériens à l'échelle africaine et impliquer les jeunes talents africains afin de drainer vers le secteur des profils brillants.

Selon ses initiateurs, il se veut également un Think-Tank spécialisé et une agora internationale pour débattre des défis et des opportunités offertes par le secteur aéronautique africain pour les prochaines années. 

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