La conjoncture européenne "fait partie des risques qui pèsent sur l'économie mondiale", a déclaré à la dirigeante de la Fed lors d'une conférence de presse à Washington.
Mme Yellen a plus précisément pointé "le très faible niveau d'inflation" et la "faible" croissance économique dans l'Union européenne, qui peine à se relever de la crise de la dette de 2010-2011.
Au deuxième trimestre, la zone euro a vu son produit intérieur brut (PIB) stagner après une timide avancée de 0,2% au trimestre précédent.
Afin de relancer l'activité et éloigner le spectre d'une déflation, la banque centrale européenne (BCE) a encore abaissé ses taux d'intérêt début septembre, et annoncé le lancement d'un programme de rachats de produits financiers adossés à des titres de créances (ABS).
"Nous espérons bien évidemment qu'ils vont réussir à faire remonter la croissance et l'inflation", a poursuivi Mme Yellen, ajoutant cela serait une "bonne chose" pour l'économie mondiale et pour les Etats-Unis.