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Quinze Palestiniens tués par un tir israélien

«Il y a de nombreux morts, dont des femmes et des enfants et des employés de l’Onu», a déclaré Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Onu

Au moins quinze morts, dont un enfant d'un an et sa mère et plus de 200 blessés, suite à un bombardement, jeudi, des forces israéliennes d'une école gérée par les Nations unies dans le nord de la bande de Gaza, ou des civils palestiniens avaient trouvé refuge, a indiqué le porte-parole des services de secours palestiniens, Achraf Al-Qoudra.

Les corps ont été conduits à la morgue de l'hôpital de Jabaliya, et les blessés ont été évacués vers les centres de soins du secteur de Beit Hanoun, a-t-on précisé de source médicale.

Mardi, une autre école de l'Onu accueillant des réfugiés avait été frappée par des tirs de chars israéliens sans faire de victime, dans le camp de réfugiés d'Al-Maghazi (centre du territoire).

Washington «attristé», appelle à protéger les civils

Les Etats-Unis se sont dits «profondément attristés» par le bombardement, jeudi par l'armée israélienne, d'une école gérée par l'Agence de l'Onu pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), qui a fait 15 morts et environ 200 blessés, le qualifiant d'«incident tragique».

«Nous sommes profondément attristés et préoccupés par cet incident tragique ( ). Nous exhortons toutes les parties au conflit à redoubler d'efforts pour protéger les civils» et à s'abstenir de cibler de telles installations, a déclaré la porte-parole du Département d'Etat, Marie Harf, lors de son point de presse quotidien.

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a «fermement» condamné le bombardement de l'école, déplorant le bilan des morts, dont des femmes, des enfants et des employés de l'agence onusienne.

Marie Harf a, également, souligné la nécessité de mettre fin à la violence en vue de parvenir à un cessez-le-feu durable, tout en déplorant le lourd bilan des victimes parmi les civils.

Selon les services de secours à Gaza, le bilan de l'opération «Bordure Protectrice», lancée par l'armée israélienne le 8 juillet dans la bande de Gaza, s'élève à plus de 790 Palestiniens tués et 5.130 blessés, en majorité des civils. Parmi ces victimes, 181 enfants tués et 1.200 blessés.

788 Palestiniens tués en 17 jours

Quinze Palestiniens qui avaient trouvé refuge dans une école de l'Onu ont été tués jeudi après-midi par un tir israélien, portant à 788 le bilan des morts Palestiniens au 17e jour de la nouvelle offensive israélienne sur Gaza, selon les secours.

Le porte-parole des services de secours Achraf Al-Qoudra a fait état d'un bilan de quinze morts et 200 blessés dans une école de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) à Beit Hanoun, dans le nord de l'enclave palestinienne, où s'étaient abritées des personnes déplacées par les violences.

Un photographe de l'AFP a dénombré parmi les victimes les corps d'un bébé d'un an et de sa mère à la morgue de l'hôpital de Jabaliya, près de Beit Hanoun.

Plus tard, un bombardement aérien a tué sept personnes «pour la plupart des enfants», entre les villes de Rafah et Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne, selon Qodra.

Ces victimes portent à 93 le nombre des morts pour la seule journée de jeudi dans la bande de Gaza, et à 788 morts et plus de 5.000 blessés depuis le début de l'offensive israélienne sur Gaza, selon les bilans fournis par Qoudra.

Ces bilans n'incluent pas plus d'une dizaine de combattants palestiniens tués après s'être infiltrés dans le sud d'Israël, depuis le début du conflit le 8 juillet.

Parmi les personnes tuées jeudi figurent sept ayant péri dans une série de raids aériens et sous les tirs de chars dans le quartier de Khouzaa et autour du secteur, près de Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne.

Cinq personnes, membres de la famille Abou Daqqa, ont également été tuées ainsi que deux membres de la famille Najjar, par de violents bombardements aux chars et des raids aériens, a-at-il dit à l'AFP.

Des secteurs situés à l'est de Khan Younès près de la frontière israélienne ont subi de lourds bombardements israéliens ces derniers jours, les secours tentant de se coordonner avec la Croix-Rouge pour avoir accès aux quartiers touchés et évacuer les civils.

«Nous recevons des dizaines d'appels d'habitants de Khouzaa, Abassane et Bani Souheila, à Khan Younès nous demandant de les évacuer et faisant état de nombreux morts et blessés sous les décombres de leurs maisons», a dit Qoudra jeudi.

Depuis le 8 juillet, 32 soldats israéliens ont été tués, ainsi que deux civils israéliens et un ouvrier thaïlandais. Il s'agit du bilan le plus lourd pour l'armée israélienne depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. 

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