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L'espoir renait à l'OMC après l'adoption de l'accord de Bali

Les 160 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont scellé, jeudi, l'accord de Bali sur la facilitation des échanges après un compromis obtenu in extremis entre les Etats-Unis et l'Inde au sujet des stocks alimentaires.

L'espoir renait à l'OMC après l'adoption de l'accord de Bali
«Nous sommes sortis de l’impasse qui paralysait notre travail, nous sommes revenus sur les rails», s’est félicité Roberto Azevedo, directeur général de l’OMC. Ph : s2.glbimg.com

C'est le premier accord multilatéral conclu depuis 1995, date de la création de l'organisation qui, 20 ans après, parvient à sortir d'une longue impasse des négociations du cycle de Doha.

Il aura fallu un an pour que l'OMC remette sur les rails le cycle de Doha avec la mise en œuvre de l'accord historique conclu il y a un an à Bali (Indonésie). 

Lors d'une réunion extraordinaire du conseil général, organe décisionnel de l'institution internationale, les pays membres ont adopté deux textes qui leur avaient été présentés lundi, l'un concernant un accord douanier sur la facilitation des échanges et l'autre sur la gestion des stocks alimentaires.

Ces deux textes, qui faisaient partie des acquis de la conférence ministérielle de Bali, avaient été bloqués fin juillet par l'Inde, qui réclamait des amendements et des garanties supplémentaires concernant ses subventions agricoles. Du fait de ce blocage, l'OMC s'est retrouvée dans une grave impasse pendant plusieurs mois. 

La situation a pu être débloquée grâce à un arrangement américano-indien selon lequel les programmes de sécurité alimentaire indiens ne seraient pas remis en cause par l'organisation «jusqu'à ce qu'une solution permanente sur le sujet soit trouvée et adoptée». 

L'accord ne représente toutefois qu'une petite composante du cycle de Doha lancé en 2001, qui s'est révélé trop ambitieux pour permettre de parvenir à un consensus. L'OMC avait donc revu à la baisse ses ambitions, ce qui a permis d'aboutir à un accord de principe en décembre dernier à Bali. 

New Delhi exigeait en effet que l'organisation internationale prenne en compte la spécificité de son programme d'achat et de stockage de produits alimentaires de base, l'un de ses principaux outils de sa politique anti-pauvreté, qui contrevient aux règles de l'OMC.   

 

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