"La politique déclarée du gouvernement turc représente une véritable agression contre un État membre des Nations unies", a averti le ministère cité par la télévision d’État.
Le Parlement turc avait voté, jeudi soir à une large majorité, un projet de résolution du gouvernement permettant à son armée d'intervenir en Syrie et en Irak contre l'organisation de "Daech" et d'accueillir sur son territoire des troupes étrangères participant à une opération militaire.
Le ministère syrien a appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à agir pour mettre un terme aux "aventures des dirigeants turcs qui représentent une menace à la sécurité et à la paix mondiale", a-t-il estimé.
De son côté, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait affirmé que son pays fera "tout ce qu'il peut" pour empêcher les jihadistes de "Daech" de prendre le contrôle de la ville frontalière syrienne de Kobané (Aïn al-Arab).
L'offensive de "Daech" lancée dernièrement sur la région kurde syrienne de Kobané a provoqué l'exode d'au moins 186.000 réfugiés vers la Turquie.