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La participation de la société civile à la gestion des politiques publiques et à la promotion des institutions démocratiques constitue un choix prioritaire du Maroc renforcé par la Constitution de 2011 qui représente une étape charnière dans l'histoire du Royaume, a affirmé le ministre chargé des relations avec le Parlement et la Société civile, El Habib Choubani.
Présentant dimanche un exposé sur «la société civile : notre force d'avenir pour réconcilier l'Etat et la société avec la démocratie» dans le cadre du Forum de M'diq du livre et de l'auteur, le ministre a expliqué que les rôles que doit assumer la société civile selon la Constitution sont profonds, conséquents et en concordance avec le bond démocratique que connaît le Royaume, avec les besoins sociaux, économiques, culturels et intellectuels qui vont crescendo.
Les mutations démocratiques profondes consolidées par la constitution, qui a raffermi les relations entre les différentes composantes du pouvoir et de la société et garanti le droit à la participation sociale, requièrent de la part de la société civile un passage de la phase quantitative à une autre qualificative et une participation effective à la gestion de la chose publique, à l'élaboration des décisions, à leur évaluation et à leur contrôle, a précisé El Habib Choubani.
Le Maroc a besoin, actuellement, d'une société civile forte en interaction avec la société, contribuant à l'action démocratique sur le terrain, influant sur la vie juridique, politique, économique et sociale et mettant à profit les expériences sociétales, scientifiques et en matière de droits de l'Homme, a-t-il souligné.
Le Maroc mise sur la société civile qui a accumulé des expériences importantes, pionnières dans plusieurs domaines vitaux, apportant non seulement de manière collective des réponses aux problématiques sociales qui se posent, en coordination et en partenariat avec les autres composantes du pays, mais aussi en favorisant une prise de conscience et une sensibilisation de la société à l'importance de sa participation à la vie publique, de l'exploitation des espaces de liberté dont jouit le Maroc, du passage d'une société réceptacle à une société actrice en interaction avec son environnement général, a indiqué le ministre.
Après que le Royaume ait réalisé de profondes réformes démocratiques, politiques et de développement, l'ambition des Marocains est de voir la société civile s'ériger en «pouvoir à part entière» à l'instar des autres pouvoirs, d'autant plus que le Maroc a besoin de toutes ses composantes pour faire face aux défis futurs, réaliser les attentes de toutes les composantes de la société, notamment des générations montantes, a conclu El Habib Choubani.
