Aurelius Aurelius Capital Management fait partie des fonds qui ont refusé les restructurations de la dette argentine en 2005 et 2010, et qui ont obtenu de la justice américaine le blocage du paiement d'échéances aux Etats-Unis. Pour contourner cette décision, la présidente argentine Cristina Kirchner a annoncé mardi soir un changement de lieu de paiement, Buenos Aires précisant qu'il ne serait «pas obligatoire» mais laissé à la discrétion des créanciers concernés.
«Les dirigeants de l'Argentine ont littéralement choisi d'être des hors-la-loi», a réagi mercredi Aurelius dans un communiqué.«Ils ont bafoué de manière chronique les décisions des tribunaux américains, menti à nos tribunaux, et proclamé leur dédain complet de nos tribunaux», poursuit-il.
«Les erreurs des dirigeants actuels ont déjà coûté au peuple argentin beaucoup plus que ce qui est dû aux soi-disant résistants», les 7% de créanciers qui ont refusé la restructuration de dette, ajoutent-ils. «Ces dirigeants persistent maintenant dans leur approche illégale et condamnée à l'échec». Interrogé, l'autre fonds «vautour», NML Capital, n'a pas voulu faire de commentaire, a indiqué un porte-parole.