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«Il est toujours difficile de déterminer l'importance de la participation russe, mais il faut continuer à mettre la pression afin que les violences s'arrêtent et que nous retrouvions le calme», a déclaré Didier Reynders à une radio locale.
Les nouvelles sanctions diplomatiques décidées par les ministres européens des Affaires étrangères constituent à cet effet «une étape», a relevé le chef de la diplomatie, ajoutant que les personnalités russes et ukrainiennes prorusses «sont dérangés par le fait de ne plus pouvoir disposer de leurs avoirs».
«A côté de ces sanctions diplomatiques, nous avons demandé la préparation de véritables sanctions économiques. Un groupe de travail examine les différentes possibilités», a-t-il poursuivi, notant qu'il faut faire attention à ne sanctionner que la Russie. Car, selon lui, «il y a des secteurs, comme celui de l'énergie, dans lesquels nous serions plus pénalisés que la Russie elle-même».
L'essentiel, a-t-il estimé, est de mettre un terme aux violences en Ukraine, dans les plus brefs délais. «La Russie avance ses pions en se demandant jusqu'où elle peut aller. Nous devons stopper cette avancée. Les sanctions peuvent avoir un effet mais, pour l'instant, celles-ci n'ont conduit qu'à une escalade», a-t-il dit.
Le ministre des Affaires étrangères voit que «la solution en Ukraine passera par des autonomies régionales», mais aussi par un renforcement des mesures de sécurité par l'intermédiaire de l'Otan.
Lundi, L'UE a décidé d'élargir la liste des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes sous le coup de sanctions, après les violences dans l'est de l'Ukraine ces derniers jours.
Le nombre et les noms des personnes visées seront définis par le service diplomatique de l'UE, qui a déjà placé sur cette liste 33 personnalités, dont des proches du président russe Vladimir Poutine, après le rattachement de la Crimée à la Russie.
