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Moscou rejette la date du 20 septembre

La Russie a rejeté la date du 20 septembre, proposée par la Commission européenne pour une discussion trilatérale entre Moscou, Kiev et l'UE sur les livraisons du gaz russe à l'Ukraine, c'est ce qui a indiqué lundi un porte-parole du ministère russe de l'Energie.

Moscou rejette la date du 20 septembre
Carte de l'Europe montrant les gazoducs entre l'UE et la Russie, via l'Ukraine. Moscou évoque «des risques» sur ses livraisons de gaz vers l'Europe cet hiver. Ph : AFP

«Nous avons informé la Commission européenne que la date proposée ne nous convenait pas» en raison du programme de travail chargé du ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a déclaré le porte-parole, cité par l'agence publique Ria-Novosti.

«Une autre date est en discussion», a-t-il ajouté.

La Commission européenne avait annoncé jeudi avoir invité les ministres russe et ukrainien de l'Energie à une nouvelle discussion sur les livraisons de gaz russe à l'Ukraine le 20 septembre à Berlin.

Le ministère russe de l'Energie avait confirmé avoir reçu cette proposition, sans toutefois donner de réponse dans la foulée.

La Russie a coupé mi-juin ses livraisons de gaz à l'Ukraine, qui refuse la hausse des prix imposée par Gazprom après l'arrivée au pouvoir de dirigeants prooccidentaux et qui a accumulé, selon Alexandre Novak, 5,3 milliards de dollars d'impayés.

Ce différend pourrait affecter les livraisons à l'Europe, dont une grande partie transite par l'Ukraine, si ce pays décidait d'en prélever une partie cet hiver pour faire face à la pénurie.

L'Union européenne dépend à hauteur de 30% de la Russie pour son approvisionnement en gaz, dont la moitié transite par l'Ukraine.

Certains pays européens, à commencer par la Pologne, ont, déjà, fait état d'une baisse des livraisons de gaz en provenance de Russie. Les importateurs allemands ont également évoqué un recul la semaine dernière. 

Lundi, une porte-parole du ministère allemand de l'Economie a toutefois assuré que les arrivées de gaz russe «fluctuaient dans la fourchette habituelle». «Les problèmes qui pourraient survenir sont facilement compensés par les entreprises, le marché est liquide», a-t-elle précisé.  

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