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Le Maroc a initié depuis 1999 un vaste processus de réformes

Le processus des droits de l'Homme au Maroc est un processus de réforme distingué ayant franchi d'importantes étapes démocratiques en vue de relever les défis du présent et de l'avenir, a souligné, jeudi à Larache, le président du CNDH, Driss El Yazami.

Le Maroc a initié depuis 1999 un vaste processus de réformes
Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). Ph : DR

Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) ,a indiqué, dans un exposé dans le cadre du cours inaugural de la faculté multidisciplinaire relevant de l'Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan, que le Maroc a initié depuis 1999 un vaste processus de réforme.

Les acquis réalisés dans ce cadre consistent notamment en l'intégration des droits culturels et linguistiques dans les agendas des politiques publiques, l'ouverture de chantiers de la justice transitionnelle, la création de l'Instance équité et réconciliation (IER), l'extension de l'accès aux droits économiques et sociaux, le lancement de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et la révision profonde de la gouvernance territoriale, entre autres, a-t-il précisé.

Le Maroc a, également, institué plusieurs lois et procédé à l'amendement d'autres, ce qui a permis d'élargir le domaine des droits et des libertés, a fait remarquer Driss El Yazami, citant notamment le nouveau code du travail, l'incrimination de la torture et la suppression de la Cour spéciale de justice (CSJ).

Il a par ailleurs relevé que la principale caractéristique de ce processus de réforme est l'adoption d'une approche participative, «ce qui a permis au Maroc de réaliser un saut qualitatif en matière de renforcement de la démocratie et de garantie des droits de l'Homme».

Ces acquis ont, également, permis au Maroc, a poursuivi Driss El Yazami, d'ériger une nouvelle dynamique à partir de 2011 avec la création de l'Institution du médiateur et de protéger ainsi les droits des citoyens face à l'administration publique, ainsi que la création de la délégation interministérielle des droits de l'Homme et le remplacement du Conseil consultatif des droits de l'Homme par un conseil national, outre l'adoption d'une nouvelle constitution, véritable garant des droits de l'Homme. 

En dépit de l'importance de tous ces acquis, a-t-il observé, il reste encore des défis à relever en matière notamment d'éducation, de formation, de santé, d'emploi et d'intégration des jeunes dans le développement et la vie politique. 

L'un des premiers défis posés pour le CNDH, a-t-il ajouté, est la réalisation de l'égalité et de l'équité, la lutte contre la discrimination, le développement du système de la justice, la consécration des libertés publiques et le renforcement du cadre juridique des politiques publiques relatives à la garantie des droits des couches vulnérables.

Driss El Yazami a souligné la détermination du CNDH à agir pour contribuer à la lutte contre la discrimination, la violence à l'égard des femmes et l'emploi des enfants, à la réalisation de l'équité et la justice, conformément aux principes de la Constitution, à la création d'un mécanisme de lutte contre la torture, la surpopulation des prisons, outre la réflexion sur des peines alternatives et la lutte contre la maltraitance sous toutes ses formes.

S'agissant de la réalité qui prévaut dans le domaine des droits de l'homme au Maroc, Driss El Yazami a fait état d'une importante prise de conscience collective à ce sujet, en appelant la société civile à accompagner ces avancées au service du développement du pays. 

Les acquis réalisés par le Maroc dans le domaine des droits de l'homme donnent la preuve de l'efficience des réformes engagées dans le pays, qui sont fondées sur les principes universels tout en respecatant les spécificités nationales, a-t-il conclu.

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