«Nul ne peut contester l'évolution remarquable du Maroc»

«Nul ne peut contester l'évolution remarquable du Maroc en matière des droits de l'Homme «objet d'un processus qui a connu depuis l'intronisation du Roi Mohammed VI une accélération ayant eu des retombées positives aussi bien sur le plan interne qu'externe», ont souligné deux spécialistes italiens des questions arabes.

«Durant ces dernières années j'ai effectué plusieurs visites dans les provinces du sud du Maroc et pu arriver jusqu'aux frontières avec la Mauritanie, ce qui m'avait permis de découvrir une situation complétement différente de ce que j'imaginais auparavant et de ce que décrivaient certains médias occidentaux», a déclaré à la MAP le journaliste et spécialiste italien des questions sécuritaires et de terrorisme, Massimiliano Boccolini.

«Ce qui m'avait frappé le plus lors de ces visites, ce n'était pas uniquement le respect total des droits de l'Homme par les autorités marocaines, mais également leur engagement pour le développement des provinces du Sahara qui connaissent un développement inimaginable il y a quelques années», a-t-il poursuivi, affirmant qu'il suivait «attentivement» les efforts du Maroc en matière de réforme de la justice.

«L'occasion de renforcer ma conviction en ce sens, m'a été offerte quand j'ai participé, l'année dernière, en tant qu'observateur au procès des accusés impliqués dans les événements de Gdim Izzik», a-t-il ajouté, indiquant qu'à l'époque «j'avais déjà le pressentiment qu'il sera le dernier procès du genre au Maroc bien que les accusés aient été poursuivis pour la mort tragique» de plusieurs éléments des forces de l'ordre.

«Les autorités marocaines avaient garanti un procès équitable aux accusés, qui s'est déroulé conformément au droit et aux normes internationales en matière de respect des droits de l'Homme», a poursuivi Boccolini, faisant observer que la réforme de la justice militaire «n'est, en fait, qu'un autre pas en avant sur la voie de la consolidation de l'Etat de droit au Maroc, pays très en avance par rapport à la majorité des pays en voie de développement notamment arabes et africains».

Boccolini, qui déplore «vivement les positions de certaines associations d'extrême droite» qui «en méconnaissance de la réalité sur le terrain, instrumentalise la question du Sahara pour des objectifs purement politiques», a regretté que ces associations «oublient ou semblent oublier d'évoquer les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf où des milliers de sahraouis sont détenus dans des conditions inhumaines».

Dans une déclaration similaire, le journaliste et vice-président national de l'ONG italienne «Modavi Onlus» Alessandro Sansoni a indiqué que le Maroc a déployé au cours des dernières années «des efforts notables» pour introduire dans son système juridique les principes de la législation internationale en matière des droits de l'Homme.

«A ce propos on ne peut que se féliciter de l'action du Roi Mohammed VI qui a suivi avec détermination cette politique dans le domaine des droits de l'Homme, qui est en train de donner ses fruits», a-t-il ajouté, estimant que «ce n'est pas un hasard que le Maroc n'ait pas connu cette saison dite ‘printemps arabe’».

Sansoni a ajouté que «l'instauration d'une monarchie constitutionnelle et la progression vers un Etat de droit dans le respect des traditions locales tout en s'ouvrant sur le modèle occidental, n'ont fait qu'augmenter le prestige du pays sur la scène internationale comme en témoigne la dernière visite officielle du Roi Mohammed VI aux Etats-Unis».

«Les réformes conjuguées à une stabilité économique ont permis aujourd'hui au Maroc de se présenter en tant que pays institutionnellement solide, alors que dans son environnement géographique on ne parle que d' Etats faillis» qui risquent à tout moment l'implosion», a-t-il poursuivi, mettant notamment l'accent sur le développement économique et social dans les provinces sud du Maroc.

«L'assistance sociale garantie aux populations de ces provinces et la politique fiscale favorable aux investissements pourraient faire de cette région du Maroc au cours des prochaines 10 ou 15 années un eldorado dans la zone Mena», a-t-il ajouté, estimant que le respect des droits de l'Homme est un facteur important qui contribue à la stabilité du pays.

«C'est dans ce cadre qu'on peut percevoir la réforme de la justice militaire du Maroc qui déploie d'énormes efforts pour inscrire son action en conformité avec les normes internationales en vigueur en matière des droits de l'Homme renforçant ainsi, au fil des ans, l'édifice de l'Etat de droit», a-t-il dit.