Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

L'UE interpellée au sujet de la «situation inquiétante»

La détérioration de la situation des droits de l'Homme en Algérie semble inquiéter de plus en plus d'eurodéputés dont certains sont allés jusqu'à interpeller la Commission européenne au sujet des pratiques des autorités algériennes qui font apparaître des «failles choquantes» dans le bilan global des droits humains de ce pays.

L'UE interpellée au sujet de la «situation inquiétante»
«En Algérie, rien n'est fait pour lutter contre l'impunité généralisée, la liberté d'expression, d'association et de réunion est menacée, le droit de manifester est restreint». Ph : AFP

«En Algérie, rien n'est fait pour lutter contre l'impunité généralisée, la liberté d'expression, d'association et de réunion est menacée, le droit de manifester est restreint, les ONG sont dans le flou juridique, les syndicats indépendants sont harcelés sur fond de tensions sociales et de manifestations contre le chômage, et le droit ne protège pas les femmes contre les violences liées au genre, ni les suspects contre la torture». 

C'est en ces termes alarmistes que les eurodéputés du Groupe Socialistes et Démocrates, le belge Marc Tarabella et le français Jean Louis Cottigny ont décrit à la Vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, la triste réalité de la situation inquiétante des droits de l'Homme en Algérie. 

Les deux parlementaires européens ont, également, regretté les «restrictions croissantes» imposées par les autorités algériennes aux groupes internationaux de défense des droits de l'Homme désirant se rendre en Algérie, ainsi que la «répression» menée lors de la période préélectorale. 

Quelle analyse fait la Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de la situation des droits de l'Homme en Algérie et quelles actions compte-elle mener face à cette situation, se sont-ils interrogés.

En mars dernier, dans son rapport 2013 sur la mise en œuvre de la politique de voisinage (PEV), la Commission européenne a pointé du doigt la détérioration de la situation générale des droits de l'Homme en Algérie, l'absence constante d'indépendance du pouvoir judiciaire, le rétrécissement des champs de libertés et le problème de la corruption qui a considérablement augmenté. 

Lisez nos e-Papers