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Dans un nouveau bilan, l'OMS fait état d'un total de 15.145 cas recensés jusqu'à présent, parmi lesquels 5.420 cas mortels, notant toutefois que le nombre de décès demeure globalement sous-estimé.
La transmission du virus reste particulièrement intense en Sierra Leone où 1.250 décès ont été enregistrés (6.073 cas), mais semble ralentir en Guinée (1.192 morts) et au Libéria (2.964 morts).
A elle seule, la Sierra Leone compte pour plus de 70 pc des 732 nouveaux cas enregistrés sur cette période, alors que le Sénégal et le Nigeria ont officiellement déclaré la fin de l'épidémie.
Au Mali, il y a eu six infections, dont cinq mortelles, sachant que les cas plus récents signalés dans la capitale Bamako ne sont pas liés au premier patient venu de Guinée et décédé le 24 octobre.
L'OMS note avec satisfaction l'évolution de la riposte à l'épidémie dans les pays les plus affectés où plus de 1.000 lits ont été mis en place dans 18 centres de traitement d'Ebola. «Les pays touchés sont en mesure de renforcer leur capacité d'isoler les patients et de prévenir la transmission de la maladie», a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Des cas isolés et limité de contamination ont également été enregistrés en Espagne et aux Etats-Unis.
Les travailleurs de la santé sont particulièrement vulnérables à l'épidémie, qui se transmet par les fluides corporels : 568 d'entre eux ont été contaminés, dont 329 sont morts depuis le début de l'épidémie, selon l'agence de l'ONU.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47% pour l'épidémie actuelle.
