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Mettre en évidence les obstacles rencontrés

● La société civile dans la région Mena plaide pour une large participation des femmes dans la vie publique
● La recherche-action, qui a débuté en juillet 2013, a fourni des enseignements importants et des stratégies adéquates pour relever les défis et apporter des changements.

Une quarantaine de représentants de la société civile dans la région Mena, notamment au Maroc, en Tunisie, en Egypte et en Libye, ont plaidé, mercredi, pour une large participation des femmes dans la vie publique.

A l'issu des travaux d'une rencontre, organisée, du 13 au 15 janvier à Casablanca sous le thème «Habilitation des Femmes : Partage et Apprentissage», ces représentants ont souligné qu'ils se sont réunis pour présenter les résultats des questions qu'ils ont soulevées et utilisées pour leurs recherches nationales concernant la participation des femmes dans la vie publique.

Et d'expliquer que parmi ces questions figurent notamment la question sur les obstacles auxquels se heurtent la participation des femmes à la vie publique et comment accroître cette participation dans les processus politiques en améliorant leur confiance en soi et leur indépendance économique.

Cette recherche-action, qui a débuté en juillet dernier, a fourni des enseignements importants et des stratégies adéquates pour relever les défis et apporter des changements, comme elle a défini les zones nécessitant une attention particulière à l'avenir, ont-ils relevé. 

Et de noter que les rapports mettant en évidence les résultats et présentant les stratégies à adopter seront publiés en avril prochain.

Cette manifestation est un événement régional qui ambitionne de mettre en évidence tous les obstacles entravant la participation des femmes dans la vie publique et d'exposer les stratégies à mettre en place pour relever ces défis dans le but d'assurer le changement, a indiqué la responsable régionale des programmes communautaires au sein du «British Council», Tamara Alkhas.

Pour combler cette lacune, a-t-elle poursuivi, le British Council (organisation internationale du Royaume-Uni pour les opportunités d'apprentissage), dans le cadre de son projet «Participation de la femme à la vie publique», a dispensé aux représentants des groupes de la société civile venant des quatre pays concernés, une formation autour des activités de recherche et les a également aidé à mettre en place leur propre plan d'activités de recherche. 

Ce programme, a-t-elle relevé, œuvre à soutenir les organisations de la société civile, à renforcer leur capacité à même de mener des recherches scientifiques solides permettant de former des réseaux et des coalitions et à utiliser les résultats de la recherche pour mettre en œuvre leurs recommandations. 

Pour Khadija Assari, responsable de la commission formation, le Réseau de Femmes pour le mentoring/networking, l'Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) et l'Organisation des filles de la renaissance ont constitué une coalition, en juin dernier, pour travailler ensemble sur la problématique de la femme marocaine notamment son indépendance économique et sa participation à la vie politique.

Cette initiative a été organisée par le British Council avec le soutien du centre de formation et de recherche pour les ONG internationales (Intrac), le Fonds de partenariat arabe, soutenu par le «Foreign and Commonwealth Office» et le Département pour le développement international.  

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