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«Sara», un conte de fées signé Saïd Naciri

A travers «Sara», projeté mardi dans le cadre de la compétition officielle du long-métrage de la 15e édition du Festival national du film de Tanger (FNF), Saïd Naciri offre un spectacle cinématographique tournant autour d'un conte de fées qui porte son propre cachet.

«Sara», un conte de fées signé Saïd Naciri
De surcroît, la sauce «Naciri» est dominante dans ce film, avec un humour light fait de gags et des situations humaines titillant l'émotion des spectateurs et quelques messages en interlignes. Ph : DR

Ce long-métrage raconte l'histoire d'Abbes (incarné par Naciri), un ex-taulard qui a été victime d'un complot au sein de la société où il travaillait comme comptable, car ne voulant pas être complice de détournement de fonds. Il adopte illégalement une petite fille de neuf ans (Sara) et l'élève comme sa propre fille, tout en l'initiant à l'art de l'arnaque. 

Alors qu'ils touchaient le fond, après leur expulsion de la maison qu'ils louaient, Abbes et Sara croisent Sanae, qui vivait toujours sur le drame de la mort de sa fillette et son époux dans un accident de la route. Entamant cette relation avec l'intention de tirer profit de la belle villa et du portefeuille garni de cette riche et jolie femme d'affaires, les deux «arnaqueurs» se trouvent attachés à leur bienfaisante. Un sentiment que cette dernière partageait.

C'est à ce moment-là que surgissent les «méchants», ceux dont les intérêts sont menacés par cette relation qui ne cesse de se renforcer et ne ménagent aucun effort pour la gâcher. Mais en fin de compte, c'est le bien qui prend le dessus par la seule force de l'amour et du sacrifice. 

C'est du déjà vu dans la filmographie de Naciri, qui réinterprète ce rôle du garçon de bonne famille né sous une mauvaise étoile, débrouillard, aux talents multiples et dont le destin bascule brutalement par une ascension sociale providentielle. Il retente également cette interférence inhabituelle socialement parlant, entre des classes aux antipodes de la société.

De surcroît, la sauce «Naciri» est dominante dans ce film, avec un humour light fait de gags et de situations amusantes, des situations humaines titillant l'émotion des spectateurs et quelques messages en interlignes. Ajoutés à cela quelques sujets de prédilection -si sujets il y a-, comme les écarts sociaux, l'argent, la misère, le bonheur des pauvres, le malheur des riches, la bonté, l'arrivisme ou la lutte entre le bien et le mal. 

Dans le cadre de la compétition officielle de court métrage, le film «Et moi» de Younes Reggab, projeté en lever de rideau, raconte une rencontre qui commence par la fin, c'est-à-dire par un jeu de vérité où l'homme et la femme mettent en avant leur défauts, loin de toute mascarade ou hypocrisie. 

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