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«Il faut renforcer le partenariat Maroc-UE»

La vice-Première ministre belge et ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet a plaidé, samedi à Bruxelles, pour des relations Maroc-UE solides et privilégiées qui vont au-delà du Statué avancé.

«Il faut renforcer le partenariat Maroc-UE»
«Il faut renforcer davantage le partenariat Maroc-UE et construire des relations encore plus solides qui vont au-delà du Statut avancé», a affirmé Joëlle Milquet. vice-Première ministre belge et ministre de l'Intérieur. Ph : AFP

«Il faut renforcer davantage le partenariat Maroc-UE et construire des relations encore plus solides qui vont au-delà du Statut avancé», a affirmé la ministre belge lors d'un séminaire sur les relations Maroc-Europe, notant que le Statut avancé accordé par l'UE au Royaume en 2008 n'est qu'une étape qui se veut un peu plus que l'association mais en deçà de l'adhésion.

La ministre, qui a relevé que l'Europe a, énormément, approfondi son élargissement du côté Est et négligé pendant très longtemps l'autre rive de la Méditerranée, a ajouté qu'entre le Maroc et l'UE, il faut qu'il y ait un espace beaucoup plus privilégié pour l'avenir tant sur le plan politique, économique, démocratique, culturel que géopolitique.

Ce rapprochement entre le Maroc et l'UE est dicté par plusieurs raisons sociologiques, politiques, économiques et largement démocratiques, a expliqué Joëlle Milquet qui s'est félicitée à cet égard des «évolutions majeures» opérées par le Maroc dans le contexte du Printemps arabe.

Les réformes engagées par le Maroc ces dernières années font incontestablement du Royaume un pays leader dans la région qui «doit tirer tout le Maghreb vers le renforcement de la démocratisation», a souligné la vice-Première ministre belge.

Au-delà de tout cela, il y a aussi une raison stratégique et de sécurité qui rend nécessaire cette consolidation des relations entre le Maroc et l'UE, a fait observer la responsable en référence à la situation d'instabilité dans la région du Sahel et au «rôle clé» que le Maroc a joué dans le règlement de la crise malienne.

«Dans le monde musulman, le Maroc est un pays qui parvient à fédérer les valeurs dans un système démocratique, qui lutte contre le terrorisme et le radicalisme», a souligné Joëlle Milquet, notant que pour toutes ces raisons et bien d'autres, l'Europe doit être beaucoup plus volontariste et pousser encore plus loin ses relations avec le Maroc qui est un partenaire important de l'UE dans son voisinage sud.

De son côté, la ministre du gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale chargée des travaux publics et des transports, Brigitte Grouwels, a souligné l'importance de raffermir encore plus les liens entre le Maroc et l'UE, arguant que les évolutions positives enregistrées par le Royaume dans le domaine de la démocratie et des droits se répercutent positivement sur l'Europe vu l'importance de la communauté marocaine établie dans le vieux continent.

«Il faut continuer à développer les relations Maroc-Europe et consolider les liens économiques et humains liant les deux parties», a ajouté la ministre, se félicitant des avancées démocratiques réalisées par le Maroc et de son évolution sereine et paisible dans un monde arabe en turbulence.

Brigitte Grouwels a ajouté à ce propos qu'en mettant en œuvre des réformes qui répondent aux attentes du peuple, le Maroc a administré la preuve que le changement ne passe pas forcement par une révolution.

Ce séminaire, qui a connu la participation de plusieurs députés et universitaires belges, a été organisé par la fédération des associations marocaines démocratique en Belgique en partenariat avec le Centre d'études et de recherches en sciences sociale de Rabat.

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