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Des sources de financement diversifiées et un taux de croissance annuel soutenu

Le Plan Maroc vert (PMV), qui a engagé l'agriculture marocaine dans un tournant décisif l'inscrivant dans une dynamique d'évolution harmonieuse et équilibrée, aura réussi, depuis son lancement en 2008, à diversifier et à drainer des sources de financements qui ont atteint près de 15 milliards de DH et à réaliser un taux de croissance annuel soutenu de 7,6%.

Des sources de financement diversifiées et un taux de croissance annuel soutenu
Avec un taux de croissance annuel de 7,6%, l'agriculture peut se prévaloir d'être le secteur qui réalise le taux le plus important par rapport aux autres secteurs. Ph : AFP

Selon le département de l'Agriculture, la diversification des sources de financement par le biais d'institutions partenaires en développement agricole, à leur tête le Fonds Hassan II pour le développement économique et social, la Banque mondiale et l'Union européenne, renseigne sur la confiance que le Plan Maroc vert inspire auprès des bailleurs de fonds mondiaux.

Avec un taux de croissance annuel de 7,6%, l'agriculture peut se prévaloir d'être le secteur qui réalise le taux le plus important par rapport aux autres secteurs.

Selon des données du ministère, cette croissance tient à plusieurs facteurs, dont l'élargissement des terres cultivables (450 mille d'hectares en 2008 à 8 millions actuellement) et la réalisation d'un taux record d'utilisation des semences certifiées (62% entre 2008 et 2013), la nette amélioration en termes d'usage des moyens de production, l'utilisation des tracteurs qui a triplé et le recours aux semences qui a augmenté de plus de 50% pendant la même période. 

Cette croissance a été réalisée grâce également à l'accélération de la cadence de l'investissement, dont le montant global s'est établi à 14 milliards de DH (MDH) en 2013, soit le double par rapport à 2008. Ces investissements ont contribué à la création d'une dynamique concernant le premier pilier du Plan et à l'augmentation des financements alloués par le Fonds du développement agricole, à hauteur de 62%. 

S'agissant du partenariat public-privé, 822 projets ont été lancés d'un montant global de 21 MDH, tandis que l'Investissement direct étranger a triplé.

Autre facteur qui milite en faveur du PMV n'est autre que le principe d'économie d'eau érigé en priorité à travers la mise en place d'un programme de conversion du système d'irrigation vers le goutte-à-goutte et la modernisation des systèmes d'irrigation localisée. 

Partant du constat que la raréfaction de l'eau est l'un des défis les plus urgents à relever pour assurer un développement agricole durable et la sécurité alimentaire du pays, le Plan Maroc vert a accordé une place de choix à la maitrise de l'eau et à sa rationalisation en tant que levier stratégique pour l'amélioration de la productivité et la stabilisation de la production dans un contexte climatique versatile.

Le PMV a, dans ce cadre, ouvert trois grands chantiers structurants pour l'avenir de l'agriculture irriguée, dont le premier porte sur le Programme national d'economie d'eau en irrigation (PNEEI), qui vise la modernisation des systèmes d'irrigation, à travers la reconversion à l'irrigation localisée d'une superficie de l'ordre de 550.000 ha.

Le second chantier a pour objectif l'extension de l'irrigation sur une superficie de près de 155.000 ha associée aux barrages réalisés ou en cours de réalisation. Ce programme, qui permettra de valoriser près d'un milliard de m3 par an aujourd'hui sous valorisé, nécessitera un effort d'investissement de près de 2 milliards d'euros.

Le troisième chantier porte, quant à lui, sur la promotion du partenariat public-privé (PPP) pour le développement et la gestion de l'irrigation.

Grâce à ces mesures, la productivité agricole s'est améliorée de 30% (8.500 DH par hectare en 2013) et les exportations se sont accrues de 55% pour s'établir à 22,6 MDH, contre 14 MDH en 2008. 

Il est à noter, par ailleurs, que pas moins de 18 contrats-programmes de développement et de mise à niveau des filières agricoles, dont 13 végétales et 5 animales, qui ont été signés depuis le lancement du PMV en 2008.

En termes de production, la filière sucrière a connu une hausse de 46 pc entre 2012 et 2013, alors que la production de la filière des agrumes est passée de 1,46 million tonnes en 2012 à 2,2 millions de tonnes l'année dernière, d'après le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime. 

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