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Progression de 42% des investissements

«Les investissements de la Lydec ont atteint 3,1 MMDH au titre de l'exercice 2014, soit une progression de 42% par rapport à celui de 2013 contre 2,2 MMDH l'annee precedente», selon des chiffres fournis par la société en charge de la gestion de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement dans la région

Progression de 42% des investissements
Le Grand Casablanca est caractérisé par une croissance rapide de son urbanisation nécessitant des capacités d'investissement importantes afin de financer ses besoins en nouvelles infrastructures. Ph : DR

Le budget d'investissement de la Lydec, gestionnaire délégué de la distribution d'eau et d'électricité à Casablanca, devra s'élever à plus de 3,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2014, en hausse de 42% par rapport à celui de 2013, ont annoncé des responsables de la société.

Ce budget en forte croissance représente un supplément de financement de près de 1 MMDH et inclut les besoins identifiés dans le cadre du plan d'actions prioritaires de proximité établi en concertation avec les autorités publiques, ont précisé les responsables lors du séminaire annuel des médias organisé le week-end à El Jadida. 

Les investissements de l'année dernière (environ 2,2 MMDH) ont concerné, à près de 60%, le métier de l'assainissement portant principalement sur des programmes d'infrastructures, notamment ceux liés aux grands projets de collecte et de traitement des eaux usées, dont le projet de l'intercepteur de dépollution de la côte Est de Casablanca «Système antipollution Est» (SAP) avec un investissement de 1,4 MMDH.

Les métiers de l'électricité et d'éclairage public ont nécessité des investissements de 507 MDH, de l'eau 342 MDH et de l'assainissement liquide 1,309 MMDH, ont-ils précisé. 

Le Grand Casablanca est caractérisé par une croissance rapide de son urbanisation nécessitant des capacités d'investissement importantes afin de financer ses besoins en nouvelles infrastructures, ont fait savoir les différents intervenants, précisant que les programmes actuels d'investissement de la gestion déléguée ont été établis sur l'hypothèse d'un rythme de croissance du Grand Casablanca de 200 ha/an.

Or aujourd'hui, à plus de 300 ha urbanisés par an constatés sur le terrain, les experts anticipent un triplement du rythme d'urbanisation qui devrait s'élever à 1.000 ha/an pour les 20 prochaines années. D'où la nécessité d'identifier les solutions de financement aux besoins globaux d'investissement (infrastructures, renouvellements ) pour les 15 prochaines années qui constitue un enjeu clé de la prochaine révision contractuelle, ont-ils expliqué.

En 2013, Lydec s'est mobilisée pour la réalisation de trois projets phares destinés à protéger les milieux récepteurs de rejets des eaux usées et à accroître le taux de dépollution de l'agglomération, à savoir la station d'épuration des eaux usées de Médiouna inaugurée en avril dernier par S.M. le Roi Mohammed VI, l'achèvement des ouvrages de transfert des eaux usées de Dar Bouazza et le grand projet de dépollution de la côte Est de Casablanca.

En outre, le projet Assainissement liquide de la zone côtière ouest Dar Bouazza a consisté à réaliser un réseau d'assainissement permettant le transfert des eaux usées de Dar Bouazza, de la partie nord de la ville nouvelle Errahma, ainsi que d'une trentaine de douars situés le long de la route d'Azemmour vers Casablanca (station de prétraitement El Hank).

Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre du Programme national d'assainissement liquide et d'épuration des eaux usées, porte sur la construction de 42 km de réseau, 10 stations de pompage des eaux usées et de 8 ouvrages de rejets en mer des eaux pluviales.

Avec la mise en service en décembre prochain du SAP est, le taux de dépollution de la Commune urbaine de Casablanca s'élèvera à 100%, ont-ils relevé. 

Le système est constitué de deux intercepteurs côtiers prévus pour rassembler en un point, au niveau de Sidi Bernoussi, les 9 rejets d'eaux usées répertoriés le long de la côte. Une fois rassemblées, les eaux usées seront envoyées vers la future station de prétraitement de Sidi Bernoussi avant d'être acheminées au large à travers un émissaire marin ayant une longueur de 2,2 km, en évitant la zone de déferlement, qui risque de rabattre les eaux usées trop rapidement.   

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