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Le Maroc veut s'ériger en une passerelle incontournable

«Le Maroc veut s'ériger en une passerelle financière incontournable vers l'Afrique», Group «Oxford Business»

Le Maroc veut s'ériger en une passerelle incontournable
«La CFC fait l'objet d'un intérêt croissant. Le nombre d'entreprises présentes dans la zone est passé de 10 au milieu de l'année 2013 à 33 en janvier 2014», précise l'OBG.

Le Maroc veut faire de la Casablanca Finance City (CFC) une passerelle pour les flux de capitaux en direction des marchés africains, indique l’Oxford Business Group (OBG) dans une étude qui vient de paraître.

Dans le cadre d’une stratégie visant à accroître les liens du Maroc avec les marchés en croissance rapide d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale, le Parlement a adopté une loi qui formalise le statut du centre financier international de Casablanca et instaure des mesures supplémentaires destinées à attirer les investisseurs, précisent les analystes de l’OBG.

En vertu de la Loi 68-12, le Moroccan Financial Board, chargé de la gestion et de la promotion du projet, se voit rebaptisé Casablanca Finance City Authority (CFCA) et devient l’organe de contrôle permanent du CFC, ajoutent les experts de l’OBG.

La loi a élargi la liste des organisations de services financiers remplissant les conditions d’obtention du statut CFC. A la base, la zone accueillait des institutions bancaires de financement et d’investissement, des cabinets juridiques, de conseil et d’audit, ainsi que des grandes entreprises, y compris des entreprises n’appartenant pas au secteur des prestations financières, mais désireuses d’établir leur siège régional au CFC afin de s’en servir comme base pour développer leurs activités en Afrique.

La législation autorise les entreprises à installer des bureaux de représentation dans la zone, ce qui permettra aux grandes entreprises de déplacer progressivement leurs activités vers la CFC plutôt que d’être dans l’obligation d’établir immédiatement un siège régional, note l’analyse du cabinet britannique de l’intelligence économique.

Selon le directeur général de «Casablanca Finance City Authority», cité par l’OBG, la zone pourrait, à terme, contribuer au PIB annuel à hauteur de 1 à 2% et créer 80.000 emplois directs et indirects.  

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