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La musique marocaine à l'honneur

«Musique gnaoui, rai, chaâbi, amazigh, classique, urbaine et actuelle, la moitié de la programmation de la 13e édition du Festival Mawazine-rythmes du monde, consacrée aux musiques marocaines»

La musique marocaine à l'honneur
La programmation de la 13e édition du Festival Mawazine rythmes du monde promet ainsi de satisfaire mélomanes et passionnés des musiques marocaines de tout genre. Ph : Saouri

La 13e édition du Festival Mawazine-rythmes du monde, prévue du 30 mai au 07 juin prochaine, consacre, comme à chaque année, la moitié de sa programmation aux artistes marocains : Musique gnaoui, rai, chaâbi, amazigh, classique, urbaine et actuelle, toutes les tendances du répertoire national y sont représentées, indique un communiqué de l'association Maroc-cultures. 

A l'occasion de cette édition, les scènes de Salé, Nahda et la Salle Renaissance à Rabat accueilleront à nouveau plus de 35 concerts de grands artistes et de jeunes talents nationaux. 

Au bord du Bouregreg, sur un site d'exception et avec une vue magnifique sur le fleuve et la ville de Rabat, la scène de Salé représente un tremplin unique pour les jeunes talents du pays, tout en consacrant les plus grandes figures du répertoire national. Moderne et traditionnelle, la scène de Salé ravira une nouvelle fois les passionnés de la musique marocaine. 

La première soirée sera inaugurée par le lauréat de Génération Mawazine 2014 (finale du concours prévue le vendredi 28 mars). Trois autres concerts de musiques actuelles suivront. Tarik Batma y présentera son dernier album. Issu d'une lignée de mélomanes, Tarik Batma brasse aisément le trip-hop, l'électro, le rap et le drum&basse et fouille dans les tiroirs de la World Music. 

La scène de Salé présentera ensuite la jeune chanteuse maroco-suisse Samia Touil. Influencée par la pop, le rock, les rythmes ethniques, la soul et la musique orientale, cette jeune artiste est également danseuse professionnelle. S'entourant d'excellents musiciens, elle promet un concert haut en couleurs. 

Said Mosker viendra après ravir le public avec ses plus belles chansons, cet artiste casablancais qui a su créer son empreinte, une fusion de multiples styles de musiques du Royaume et des titres inspirés de la vie des marocains. 

La 2e soirée marocaine sera le rendez-vous d'une nouvelle génération d'artistes marocains. Le public verra la participation de la jeune chanteuse et compositrice Kawtar Nihad. Installée à New York pour ses études, la jeune artiste interprète divers genres musicaux et a lancé en 2012 son premier opus Nta li bghit.

Le concert de Kawtar Nihad sera suivi de celui du chanteur de musique classique marocaine Brahim Barakat. Issu du conservatoire de Rabat, cet artiste confirmé participe à diverses manifestations culturelles au Maroc et en Egypte. 

La soirée se poursuivra avec les jumelles Safaa et Hanaa. Ce duo inséparable est considéré comme un phénomène unique. Elles ont su gagner leur notoriété au Maroc mais également dans le monde arabe. 

La jeune chanteuse Iman Karkibou clôturera ce show. Ayant gagné le cœur du public lors de la 4e édition de Studio 2M (2007), Imane s'est lancée dans une carrière artistique qui l'emmène au Caire pour enregistrer ses premiers singles. 

Le dimanche 1er juin, Mawazine présentera un répertoire qui puise dans les plus belles sonorités du Maroc, celles des années 70. D'abord avec le groupe Larsad, la formation marrakechi a à son actif plus d'une vingtaine d'opus. Ces musiciens légendaires étaient connus au début dans leur ville natale sous le nom de «Oushak». Leur succès les a poussé à aller conquérir Casablanca en 1979. 

Les rythmes de Larsad seront suivis par ceux du groupe Abdou & Bnat Lamchaheb. Créé par l'artiste Abdou (membre du groupe Lemchaheb), cette formation réunit trois jeunes femmes chanteuses et musiciennes. Ils reprennent les titres du groupe mythique Lemchaheb en ajoutant de nouveaux instruments et un style plus moderne.

Cette première soirée se terminera avec le concert des légendaires Tagada. Ensemble marocain d'artistes de théâtre et d'arts populaires, Leur répertoire est très apprécié sur la scène nationale. La formation s'est engagée depuis sa création dans la perspective de la sauvegarde du patrimoine culturel et artistique. 

Au même moment, sur la scène orientale de Nahda se produira la princesse d'Arab Idol, Salma Rachid. Finaliste de l'émission, Salma a rapidement gagné le cœur de centaines de milliers de fans. Son talent a impressionné d'autres stars, telles que Ragheb Alama, Assala Nasri ou encore Diana Haddad. Résultat : en moins d'une année, Salma a participé à de nombreux événements et est devenue une des jeunes artistes les plus adulées au Maroc. 

Pour la soirée du lundi 2 juin, la scène de Salé se mettra à l'ère du hip hop. Le public pourra assister aux concerts de trois grands noms de la place : le flow du casablancais Hamid VFF et les rimes redoutables de Masta Flow et du rappeur Mousslim. 

Mardi soir, ce sont les régions du Rif, de l'Atlas et de Sous qui seront à l'honneur. Le Rif sera représenté par le groupe Tifyur (qui signifie, plus belle que la lune). Jeune groupe de musique amazigh, la musique de Tifyur est inspirée de la poésie traditionnelle rifaine (Izran). 

L'Atlas sera célébré avec le chanteur Ahouzar. Les titres de ce chanteur touchent le cœur de plusieurs générations, notamment les nostalgiques du patrimoine folklorique marocain. 

Quant à la région de Sous, c'est la diva berbère, Raïssa Fatima Tabaamrant qui le représentera. Connue pour sa poésie et son courage, Tabaamrant a su briser les tabous pour défendre l'identité amazighe. Elle qui représente une véritable école, a composé à ce jour plus de 160 poèmes. 

La transe et les bonnes vibrations seront au rendez-vous pour la soirée du mercredi. La toute première formation féminine des gnaouas Bnat Gnaoua mettra l'ambiance sous les sons de guembri et de crotales. Dirigée par le Maâlem Abdenbi El Meknassi, ces jeunes artistes présentent la musique ancestrale des gnaoua sous une forme nouvelle. 

Les mélodies traditionnelles de Sous enchaineront ensuite avec le «ribabiste» Foulane Bouhssine et son groupe Ribab Fusion. Cette formation gadiri a le mérite d'avoir introduit le ribab sur la nouvelle scène marocaine et dans le monde la fusion. 

Le guitariste chanteur Jbara sera le troisième artiste de la soirée. Fils spirituel des grands maâlems gnaoua, de Marley, de Santana ou encore de Jhon Lee Hooker, Jbara brasse, fusionne et emporte son public vers une transe «heureuse».

Le jeudi 5 juin, la musique raï résonnera sur la plage de Salé. Le chanteur Sy Mehdi s'y produira avec un répertoire rythmé et plein d'humour, suivi par Cheb Kader, une des références du genre, ainsi que l'enfant prodige du raï, le chanteur Douzi. 

La soirée suivante sera marquée par le grand retour du chanteur Pinhas Cohen. Connu pour une ambiance festive et unique sur scène, Pinhas promet une soirée 100% chaâbi qui met en avant la richesse du répertoire judéo-marocain. 

La scène de Salé sera clôturée par trois autres grands noms populaires. D'abord avec Hamid Serghini. Cet artiste collecte les morceaux les plus célèbres et les revisite à sa façon. Chantant en amazigh et en darija, Hamid Serghini est aujourd'hui un incontournable de la nouvelle scène populaire. 

Serghini sera suivi du chanteur Mustapha Bourgogne. Artiste accompli, Mustapha écrit ses textes, compose et joue du violon. Il assurera une ambiance bien festive devant un public fan de ses nombreuses chansons à succès. 

Cette soirée dédiée à la musique chaâbi sera clôturée avec une ambiance époustouflante garantie grâce à la présence de la chanteuse Zina Daoudia. Parmi les rares femmes à maitriser l'Aïta, le nom de Zina Daoudia a dépassé les frontières. Avec un répertoire très riche, elle impressionne avec son violon sur scène, des paroles vraies et des rythmes entrainants.

Sur la scène orientale de Nahda, la 13ème édition du festival Mawazine réserve une soirée 100% marocaine et féminine. 

Le vendredi 6 juin, trois grandes chanteuses et divas marocaines se produiront pour le bonheur du public. D'abord avec Rachida Talal. Elle est la première artiste à avoir brisé l'interdiction des femmes à chanter dans la région du Sud du Maroc. Rachida Talal est l'ambassadrice de l'espoir chez les marocains du monde et a contribué à la reconnaissance et au rayonnement du chant hassani. La chanteuse Rachida Talal sera suivie d'une autre diva sahraouie, la chanteuse Saida Charaf. Attachée à ses racines, Saida excelle dans le répertoire sahraoui, mais aussi dans la chanson amazighe et la musique traditionnelle marocaine. 

Cette soirée féminine sera clôturée en beauté avec la chanteuse Latifa Raafat. Figure emblématique de la chanson marocaine, Latifa Raafat dispose d'une des plus belles discographies avec des titres comme Maghyara, Donia, Al Hamdo Li Llah, Ya Hali Ya Aachrani ou encore Ana fi Arek Ya Yama. Grâce à ses chansons, les pays arabes ont découvert et apprécié le dialecte marocain.

Côté Tarab, la salle Renaissance proposera comme chaque année un panorama complet des plus belles musiques traditionnelles en provenance du Maroc, du Maghreb et du Proche-Orient. Cette scène contribue largement à la promotion de la diversité musicale du patrimoine arabe et offre une visibilité unique aux plus grands talents du répertoire. 

Les rideaux de la salle Renaissance s'ouvriront sur un spectacle particulier. Intitulé Rallumer les étoiles : Kan Ya Ma Kan , il s'agit d'une création autour de 4 musiciens, deux chanteurs et une création de V-Ding. Sous la direction artistique de Mehdi El Kindi et la mise en scène de Fatym Layachi, cette création compile à souhait des thèmes ancestraux et de musiques médiévales, de flamenco, melhoun, malouf et noubas, pour les présenter sous une forme nouvelle. 

Le dimanche 1er juin, l'art de l'aïta sera célébré avec l'artiste et maître de cet art, Jamal Eddine Zerhouni. Le mercredi 4 juin, la soirée sera consacrée à la musique andalouse avec le maître incontestable, le chanteur Mohamed Bajeddoub. Une des plus belles voix du Maroc, Bajeddoub constitue une référence dans la musique traditionnelle marocaine. 

Le melhoun sera également au rendez-vous à la Salle Renaissance, avec une de ses plus grandes cantatrices, Majda El Yahyaoui. Formée auprès de grands maîtres tels que Houcine Toulali, Mohamed El Ouadi et Mohamed El Khyati. Majda El Yahyaoui est une des chanteuses de melhoun les plus reconnues au Maroc. Sur Nahda, la scène de Salé, comme la Salle Renaissance, la programmation de la 13e édition du Festival Mawazine rythmes du monde promet ainsi de satisfaire mélomanes et passionnés des musiques marocaines de tout genre. 

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