Le président russe Vladimir Poutine prendra officiellement après la finale du Mondial brésilien à Rio de Janeiro la responsabilité de l'organisation de l'édition suivante, dont la mise en œuvre demande des investissements colossaux.
«Nous avons accueilli avec succès les Jeux Olympiques d'hiver (...) à Sotchi. Maintenant, nous savons de quel type de défi il s'agit d'organiser un événement d'une telle ampleur», a-t-il lancé vendredi, avant d'entamer une tournée de plusieurs jours en Amérique du Sud.
L'homme fort du Kremlin a expliqué que la Russie entendait bien s'inspirer de l'expérience brésilienne, célébrée pour son organisation malgré les avertissements alarmants sur la violence des gangs, les protestations anti-Mondial ou la construction précipitée des infrastructures.
Pour les Jeux Olympiques de février, Moscou a dépensé près de 50 milliards de dollars pour transformer la station balnéaire de Sotchi en somptueux complexe sportif, organisant ainsi les Jeux les plus chers de l'Histoire et dépassant largement les prévisions initiales.
La Coupe du monde de football représente pour la Russie un défi encore plus important. Moscou doit procéder à un renouvellement complet des infrastructures sportives, touristiques et de transport, dans des régions qui en sont peu dotées aux quatre coins du vaste territoire russe.
A Saint-Pétersbourg, le stade de Gazprom de 70.000 places est prévu pour mai 2016 et le stade olympique de Sotchi va accroître sa capacité d'accueil à 45.000 places.