Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

L'Iran dément lier l'aide contre l'EI en Irak

L'offensive jihadiste en Irak avait été évoquée brièvement entre l'Iran et les Etats-Unis en juin, en marge d'une session de négociations nucléaires. Mais les deux pays ont écarté toute coopération militaire contre l'EI. L'Iran a, toutefois, commencé des discussions avec certains pays européens sur la lutte contre l'EI.

L'Iran dément lier l'aide contre l'EI en Irak
«Si nous acceptons de faire quelque chose en Irak, l’autre partie dans les négociations devrait faire quelque chose en retour», c’est ce qui a dii Mohammad Javad Zarif, chef de la diplomatie iranienne. Ph : AFP

L'Iran a démenti jeudi vouloir lier la question d'une coopération avec les Occidentaux dans la lutte contre l'Etat islamique (EI) en Irak aux négociations nucléaires avec les grandes puissances.

La France, membre du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) qui négocie avec Téhéran, avait souhaité mercredi que tous les pays du Moyen-Orient, y compris l'Iran, agissent en commun contre les jihadistes qui ont pris en quelque mois de larges portions de territoires en Irak et en Syrie.

«Les informations concernant les déclarations du ministre sur l'Iran et une collaboration avec les Etats-Unis contre la levée des sanctions ne sont pas correctes», a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.

L'agence officielle Irna avait auparavant cité le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, affirmant à la télévision d'Etat que si l'Iran acceptait de «faire quelque chose en Irak, l'autre partie dans les négociations devrait faire quelque chose en retour».

«La question (de l'Irak) n'a pas été évoquée et cette information n'est pas valide», a ajouté le ministère, suggérant que Mohammad Javad Zarif parlait du réacteur à eau lourde d'Arak, une installation nucléaire qui inquiète la communauté internationale.

Téhéran a, déjà, proposé de faire des modifications techniques dans la construction de ce réacteur encore en chantier pour apaiser les inquiétudes des Occidentaux. Les positions entre Téhéran et le 5+1 semblaient pourtant s'être rapprochées sur cette question à l'issue de la dernière séance de négociations en juillet. 

Lisez nos e-Papers