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Reprise du 2e cycle à Genève

● Le premier tour des discussions de paix s'est achevé sans aucun résultat tangible en raison de désaccords entre les parties en conflit sur un plan d'arrêt des hostilités en Syrie.
● Délégations de l'opposition et du gouvernement syrien se retrouvent avec le médiateur de l'Onu, Lakhdar Brahimi après une semaine de pause pour la Conférence dite de Genève II.

Reprise du 2e cycle à Genève
Des habitants de Homs évacués de la ville assiégée, en Syrie. Ph : AFP

Les discussions pour une solution politique au conflit syrien ont repris lundi à Genève, le médiateur de l'Onu, Lakhdar Brahimi recevant séparément les représentants de l'opposition et du gouvernement avec l'objectif de les réunir autour d'une même table. 

Il s'était déjà entretenu dimanche soir avec la délégation du gouvernement, dirigée par le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem.

L'objectif de Brahimi est que tous se retrouvent à la même table mardi.

L'opposition a présenté un rapport sur «les violences du régime d'Assad», le président syrien Bachar al-Assad, selon une source de l'oppositon. Ce rapport affirme que depuis le début des négociations à Genève en janvier 1.805 Syriens dont 834 à Alep ont été tués avec l'emploi de plus de 130 barils d'explosifs à Alep et Daraya, dans la région de Damas.

Au terme d'une laborieuse première session de la conférence, Brahimi avait admis que les résultats étaient modestes, le principal acquis étant que les belligérants, pour la première fois en trois ans de conflit, s'étaient parlés par son intermédiaire et avaient accepté de continuer à le faire.

Brahimi a promis un dialogue «plus structuré» pour la seconde session qui doit en principe durer jusqu'à vendredi, les participants décidant alors de la suite à donner à leurs pourparlers.

Seul point concret de ce dialogue, l'Onu avait essayé d'arracher une «mesure humanitaire de confiance», un accord entre opposition et gouvernement pour venir en aide à la population de la vieille ville de Homs, assiégée depuis 2012. 

Il ne s'était pas concrétisé à la fin de la première session, mais finalement ce weekend plus de 600 civils ont été évacués par l'Onu des quartiers assiégés en dépit de tirs. 

Une équipe de l'Onu et du Croissant-Rouge syrien a mené dimanche cette opération grâce à un cessez-le-feu de trois jours décrété vendredi, mais qui avait été déjà violé samedi. 

Un nouveau groupe de civils doit être évacué lundi des quartiers rebelles de Homs, a indiqué à l'AFP un responsable du Croissant rouge syrien (CRS).

«Aujourd'hui, nous allons poursuivre l'évacuation de civils» au terme d'un accord conclu par l'Onu. 

«Les civils vont sortir par les passages déjà utilisés ou via de nouveaux passages», a précisé ce responsable.

«Une réunion entre des représentants de l'ONU et le gouverneur de Homs Talal Barazi est en cours. En principe, le cessez-le-feu a été prolongé, et nous allons tenter de faire sortir les civils dès que possible», a indiqué ce responsable du Croissant rouge.

Il a ajouté que «des vivres devraient être acheminés. Normalement, ces aides sont transportées par les bus qui entrent chercher les civils».

La France, en liaison avec d'autres pays, va déposer un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour exiger des accès humanitaires aux populations civiles dans les villes syriennes assiégées, a annoncé lundi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

«Il est absolument scandaleux que l'on discute depuis pas mal de temps et que l'on continue à affamer les populations tous les jours et donc, en liaison avec d'autres pays, nous allons déposer une résolution en ce sens», a déclaré M. Fabius à la radio RTL.

Selon les informations dimanche de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), la poursuite des combats avait fait près de 300 morts pour les dernières 24 heures. 

Par ailleurs, l'OSDH a annoncé lundi que le groupe jihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) s'était retiré de l'ensemble de la province pétrolière de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, après des combats acharnés contre des brigades rebelles.

«L'EIIL s'est retiré de tout Deir Ezzor après des combats menés par le Front Al-Nosra (affilié à Al-Qaïda) et une dizaine de brigades rebelles, qui ont attaqué les positions du groupe et arrêté des dizaines de ses membres», a expliqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).   

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