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La traversée du Golfe d'Aqaba a été des plus difficiles

«Tout au long de la traversée (28,11 km), reliant la ville égyptienne de Dahab à la ville saoudienne de Maqana, il a dû lutter contre un puissant courant marin et un vent fort qui soufflait sur le Golfe», c’est ce qu’ a ajouté le nageur marocain Hassan Baraka

La traversée du Golfe d'Aqaba a été des plus difficiles
Le champion marocain qui a su t associer à sa performance un message de protection de l’environnement. Hassan Baraka est le premier arabe à réaliser l'exploit de relier les cinq continents à la nage. Ph : le360.ma

Hassan Baraka a indiqué, jeudi à Ryad, que sa traversée du golfe d'Aqaba a été l'une des étapes des plus difficiles de son challenge de relier à la nage les cinq continents, à cause des courants marins et du vent fort défavorables en plus du danger que représentaient les requins, très présents en mer rouge. 

Le nageur marocain a ajouté, lors d'une conférence de presse, que tout au long de sa traversée (28,11 km), reliant la ville égyptienne de Dahab à la ville saoudienne de Maqana, il a dû lutter contre un puissant courant marin et un vent fort qui soufflait sur le Golfe. 

Quant au danger lié à la présence de requins dans ces eaux, l'athlète marocain a indiqué qu'une cage de protection lui a été proposée mais qu'une telle protection n'était pas commode pour mener à bien sa traversée, préférant être protégé par un homme grenouille.

Il a, en outre, rendu hommage aux gardes-frontières saoudiens qui ont veillé à sa sécurité lors de cette traversée, se déclarant honoré de terminer son challenge sur la terre des lieux saints de l'Islam.

Revenant sur sa préparation pour relever le défi de relier à la nage les cinq continents, il a indiqué qu'il lui a fallu deux ans d'intenses entrainements, relevant que pour la traversée des eaux glaciales (0 à 4 degrés) du Golfe reliant Big Dionede Island en Russie à Little Diomede Island en Alaska aux Etats Unis, il s'est exercé, durant une année, à habituer son corps à supporter des eaux d'une température aussi basse.

Il a, également, indiqué qu'il a dû aussi gagner quelques kilogrammes de poids supplémentaires afin de pouvoir affronter le grand froid, et, en plus, séjourner pendant un mois dans cette région pour s'y acclimater. 

Pour ce qui est des traversées difficiles, le nageur marocain a souligné que celle reliant la Papouasie Nouvelle Guinée à l'Indonésie a été la plus dure bien qu'elle soit très courte (6 km) à cause des forts courants marins contraires et des morsures des méduses qui lui ont provoqué des paralysies momentanées aux bras et aux jambes.

En réalisant son rêve de relier les cinq continents, un parcours à la nage de quelque 64 km dans des eaux présentant des défis à chaque fois différents, l'athlète marocain (27 ans) est devenu le plus jeune nageur à réaliser un tel exploit. 

Hassan Baraka a réussi, rappelle-t-on, mardi dernier, la traversée du golfe d'Aqaba (28,11 km), dernière étape de son challenge de relier à la nage les cinq continents, une aventure qu'il avait entamée en juillet 2013 par la traversée du Detroit de Gibraltar avant de relier successivement Europe-Asie, Amérique-Asie, Océanie-Asie et, enfin, Afrique-Asie.

Placée sous la présidence d'honneur de SAR la Princesse Lalla Hasna, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'Environnement, cette initiative, outre son aspect sportif, se veut aussi un appel à la nécessité de préserver l'environnement maritime, et également un message de solidarité et de fraternité entre les peuples.

Natif de Tétouan, Baraka a pratiqué plusieurs sports, notamment, le Rugby, le Judo et le Triathlon mais c'est la natation qui l'a le plus passionné.  

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