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Le Maroc et le Gabon ont fait part, mardi à Libreville, de leur volonté commune de tisser des liens fructueux et de concrétiser un partenariat fécond dans le secteur des NTIC.
Les moyens de bâtir des relations bilatérales pérennes et de transformer en projets concrets les multiples opportunités qui s'offrent de part et d'autre dans le domaine de l'intelligence du savoir ont été esquissés lors d'une rencontre de la secrétaire générale du ministère de la Poste et de la Promotion de l'économie numérique au Gabon, Liliane Massala, avec des représentants d'entreprises marocaines opérant dans le secteur, en mission d'affaires dans la capitale gabonaise.
Conduits par le secrétaire général de Maroc Export, Larbi Bourabaa, les membres de la délégation marocaine, une dizaine de jeunes ingénieurs patrons de firmes spécialisées dans les TIC, ont fait part, à cette occasion, de leur disposition à accompagner l'Etat gabonais dans son processus de numérisation et d'accélération de la démocratisation d'accès aux TIC.
Dans ce cadre, le président de l'Association des sociétés technologiques (ASTEC), Hicham Amadi, n'a pas manqué de relever le potentiel énorme dont dispose le Gabon dans le domaine des TIC, faisant état de tout l'intérêt des entreprises marocaines pour les projets avant-gardistes qu'il a initiés sur tout le territoire national et qui devraient le hisser en hub régional en la matière.
Cette rencontre a été ponctuée par la présentation d'un exposé sur une panoplie de mégaprojets numériques appelés à construire l'avenir d'un Gabon mieux outillé dans le secteur des nouvelles technologies, conformément au programme Gabon des services, un des quatre piliers du plan stratégique Gabon émergent.
Hicham Amadi a souligné au passage que les entreprises marocaines sont prêtes à travailler et à initier des projets en commun sous forme de Groupes d'intérêt économique (GIE) avec leurs homologues gabonaises, dans un esprit gagnant-gagnant, et de les accompagner dans leur développement à travers le transfert du savoir et l'échange d'expérience.
Les autres intervenants ont mis en avant leur savoir-faire et leur expérience qui les prédestinent à mener à bon port les différents projets structurants que les autorités gabonaises comptent mettre en œuvre, mettant l'accent sur la nécessité de procéder main dans la main et par phases afin de pouvoir atteindre les objectifs escomptés.
Dans ce cadre, Liliane Massala a loué l'expertise du Maroc, un pays «très en avance» dans le secteur des TIC, notant que le Gabon a amplement besoin de cette expérience pour donner corps à ses projets numériques et réussir son processus de numérisation, à travers l'implication des secteurs à la fois public et privé.
«Pour l'aboutissement de ces chantiers de grande envergure en infrastructures numériques, nous avons besoin de partenaires qualifiés comme le Maroc», a-t-elle dit, notant que le Gabon offre d'importantes incitations pour encourager les investisseurs potentiels venir à s'installer ou se faire présenter au Gabon dans des plateformes spécialement dédiées à cet effet (zones économiques).
De son côté, le secrétaire général de Maroc Export s'est félicité de l'excellence des relations bilatérales de coopération, ainsi que des liens profonds d'amitié et de fraternité unissant les dirigeants des deux pays et les deux peuples, notant que les entreprises marocaines sont conscientes du rôle qui leur incombe pour le renforcement et la consolidation de cette relation, voulue comme un modèle de coopération sud-sud.
C'est dans ce cadre que s'inscrit l'initiative de Maroc Export d'organiser cette mission «B2B» (19-25 octobre), au profit de représentants d'entreprises marocaines opérant dans le secteur des TIC, afin de favoriser l'exploration des opportunités offertes par les deux pays, dans la perspective d'une coopération stratégique bénéfique pour les deux parties.
La mission a pour objectif en effet de renforcer les échanges entre les opérateurs marocains et gabonais, sur la voie du développement d'un partenariat basé sur le savoir-faire et l'expertise cumulée des entreprises marocaines en la matière.
