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Les Reds se rapprochent logiquement des bas-fonds (12e) dans lesquels leur jeu a basculé depuis longtemps.
A l'inverse, les Eagles, sous pression après les matches de samedi qui les avaient fait glisser à la 19e place, sont récompensés pour leur jeu rafraîchissant et dynamique, deux mois après leur dernière victoire.
Leur succès est mérité, tant ils ont cherché à sauter en permanence à la gorge des Reds, incapables de tenir après avoir pourtant ouvert le score par Lambert dès la 2e minute.
Efficace, le remplaçant anglais a déjà fait mieux que le titulaire italien Balotelli en inscrivant son 1er but cette saison. Dans la foulée, le buteur a encore eu quelques miettes de la tête ensuite, mais il n'a plus été aussi précis.
La courbe de forme de son équipe s'est donc croisée avec celle, ascendante, de Palace, qui a rapidement égalisé par Gayle (17e).
L'intenable Bolasie s'est évertué à dynamiter pendant 90 minutes la défense de Liverpool, fragilisée de façon inquiétante avant de se déplacer mercredi à Razgrad pour essayer d'arracher sa qualification en 8e de finale de la Ligue des champions.
En 2e période, le travail de sape des Londoniens a payé, avec un plat du pied de Ledley face au but (78e) puis un coup-franc direct de Jedinak (81e).
Depuis leur dernière victoire en championnat le 19 octobre, les Reds n'ont donc gagné qu'une seule fois en sept matches (en Coupe) et leur entraîneur Brendan Rodgers se retrouve plus que jamais dans une position délicate.
