«La politique hydrique du Royaume repose sur trois piliers, à savoir la maîtrise de la demande en eau, le développement de l'offre à travers la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, et la préservation et la protection des ressources en eau», a précisé Charafat Afilal lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers.
«La situation reste sous contrôle, vu que le taux de remplissage des barrages est assez bien», a noté la ministre, exprimant la volonté du gouvernement de conclure des partenariats avec les acteurs concernés pour la construction de petits et moyens barrages.
Concernant l'état d'avancement des contrats locaux signés pour le développement des ressources en eau, Charafat Afilal a fait état de difficultés liées notamment à la capacité des collectivités territoriales à honorer leurs engagements.
La ministre a noté que l'épuisement des ressources hydriques constitue un défi majeur pour le Maroc, précisant que la stratégie nationale doit être tournée vers le développement d'un nouveau cadre contractuel visant à réduire cette usure et assurer une gestion rationnelle de ces ressources.
Concernant le stress hydrique qui guette certaines zones du sud du Maroc, la ministre noté deux alternatives, à savoir le recours aux eaux de surface ou aux ressources souterraines.