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Un mort dans des attaques contre des militaires

L'armée tunisienne a tué un homme et arrêté trois autres ayant tenté d'attaquer des militaires gardant une école de la région de Kairouan où était stocké du matériel électoral pour la présidentielle de dimanche, selon le ministère de la Défense.

Un mort dans des attaques contre des militaires
Un soldat monte la garde près des urnes et du matériel électoral déchargés d'un véhicule militaire, à Béja, à la veille des élections présidentielles en Tunisie. Un homme a été abattu par l'armée, alors qu'il tentait d'attaquer des militaires. Ph : A

Dans la nuit de samedi à dimanche «un groupe armé a essayé d'attaquer une unité (...) La vigilance des soldats et la rapidité de leur réaction a fait avorter cette opération et entraîné la mort d'un homme armé d'un fusil de chasse et l'arrestation de trois suspects», a déclaré le porte-parole du ministère, Belhassan Oueslati, à l'AFP.

Le responsable n'a cependant pas fait de lien avec la mouvance jihadiste dont les attaques ont fait des dizaines de morts dans les rangs de l'armée depuis la révolution. «En général les terroristes n'utilisent pas des fusils de chasse», a-t-il relevé.

Un militaire a été légèrement blessé à l'épaule, et l'un des suspects à la main.

Selon le porte-parole, l'unité a été attaquée alors qu'elle gardait une école à Haffouz, près de Kairouan (160 km au sud de Tunis), où était stocké du matériel destiné au second tour de la présidentielle.

L'incident intervient quelques jours après que des combattants tunisiens ayant rejoint le groupe Etat islamique, ont revendiqué les assassinats des personnalités anti-islamistes Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013.

Ces crimes avaient plongé la Tunisie dans une crise politique profonde et conduit le parti islamique Ennahda à laisser le pouvoir début 2014 à un gouvernement apolitique. 

Ces jihadistes ont aussi appelé les Tunisiens à boycotter le scrutin de dimanche et menacé de nouvelles violences. 

 

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