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Dans un communiqué à l'occasion de la célébration de la troisième Journée internationale de la fille, l'Onu a estimé que ces politiques doivent être accompagnées par des recherches qui permettront de cerner les différentes manifestations de violence, et partant, contribueront à trouver les réponses appropriées.
«L'adolescence est un moment particulièrement délicat pour les filles, entre l'enfance et l'âge adulte. Dans trop de régions clans le monde, c'est l'âge où les jeunes filles abandonnent l'école, et sont victimes de violences, physiques ou verbales, directes ou insidieuses. Ce gâchis brise des vies, et rejaillit sur la société dans son ensemble», relève le communiqué.
L'organisation internationale a, par la même occasion, salué les «importants progrès» réalisés par le Maroc en matière d'accès à l'école avec 99.1% des filles inscrites au primaire, en appelant toutes les parties prenantes, gouvernement, secteur privé, médias et société civile à joindre leurs forces pour renforcer l'éducation des filles.
Pour ce qui est de la lutte contre la violence, l'Onu a préconisé la consolidation des efforts en vue de construire un modèle de société et de développement durables, notant que la meilleure arme contre la violence, est de lutter contre l'ignorance et les préjugés dont elle se nourrit.
A cet effet, les Nations unies ont énoncé une série de mesures spécifiques permettant de prévenir les actes de violence contre les filles dont, le maintien des filles à l'école, l'enseignement des compétences nécessaires à la vie quotidienne, le soutien aux parents et le renforcement des systèmes et services judiciaires, pénaux et sociaux.
