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La Suisse propose ses bons offices

La Suisse a proposé, jeudi, ses bons offices dans le processus de rapprochement entre les Etats-Unis et Cuba, au lendemain de l'annonce d'une normalisation de leurs relations bilatérales.

La Suisse propose ses bons offices
Cela faisait plus de 50 ans que les Etats-Unis et Cuba n'avaient plus aucune relation diplomatique officielle. Une étape historique a été franchie avec l'annonce du rétablissement. Ph : AFP

«Nous nous félicitons du processus de rapprochement entre Washington et La Havane et nous continuerons à mettre à disposition nos bons offices dans ce cadre», a indiqué le ministère suisse des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le pays helvétique a fait part de sa grande satisfaction des mesures annoncées en faveur d'une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis. «Nous saluons ce pas historique et félicite le Président américain Barack Obama et le président cubain Raul Castro de cette décision déterminante pour l'avenir», affirme le ministère.

La Suisse espère que les relations américano-cubaines «se normaliseront rapidement», se disant convaincues qu'une telle démarche se révélera fructueuse pour les deux parties et qu'elle contribuera à renforcer la stabilité et la prospérité dans la région.

Perspective longtemps impensable, les Etats-Unis ont annoncé leur intention de rouvrir leur ambassade à La Havane «dans les mois à venir».

L'Union européenne, qui cherche elle-même à renouer des relations avec Cuba suspendues depuis 2003, a salué un «tournant historique» représentant «une victoire du dialogue sur la confrontation».

Les pays latino-américains, réunis pour le 47e sommet du Mercosur en Argentine, ont salué ce pas vers la paix sur le continent. Même le critique le plus acerbe de Washington, le président vénézuélien Nicolas Maduro, s'est joint à eux pour saluer cette «rectification historique».

Les relations entre Washington et La Havane ont été marquées par une succession d'épisodes tendus au début des années 1960, et sont restées très froides jusqu'à l'arrivée de Raul Castro au pouvoir en 2006 en remplacement de son frère Fidel, lorsque quelques timides signes de détente entre les deux pays ont commencé à apparaître. 

 

 

  

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