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Depuis le début de l'année, la RDC est le cadre d'intenses ballets diplomatiques avec la visite de plusieurs personnalités politiques, diplomatiques, économiques et universitaires, indiquent, lundi, des médias congolais, dans une analyse des perspectives économiques du pays.
Selon les mêmes sources, la RDC est un pays qui offre beaucoup d'opportunités d'affaires et de développement, estimant que la croissance économique «demeure, certes, reconnue par plusieurs experts en dépit du fait que son impact ou ses incidences sur le social des Congolais tarde encore à se concrétiser».
A noter que lors de la présentation, en octobre dernier, du projet de la loi des Finances pour l'exercice 2015 devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, a mis en exergue les efforts consentis par son gouvernement pour l'amélioration du cadre macro-économique et stimuler la croissance. Il s'était également engagé à poursuivre son plan quinquennal qui vise à lutter contre la pauvreté et à booster le développement économique et social escompté.
Cependant, déplorent les mêmes sources, les efforts de la relance économique sont «annihilés par des cas de détournements et de corruption qui gagnèrent le pays et qui privent le Trésor public d'importantes recettes en devises», rappelant que cette pratique a été, à maintes reprises, dénoncée par des Institutions financières internationales, ainsi que par certaines ONG, notamment Transparency International.
Citant de nombreux observateurs, les médias kinois estiment que la RDC doit également fournir davantage d'efforts en vue d'améliorer le climat des affaires et d'attirer davantage d'investisseurs, notant que le pays gagnerait par exemple en révisant sa fiscalité qui, à tout point de vue, est de nature à décourager les investisseurs et en élaborant un cadre juridique qui puisse garantir à tout investisseur, national et étranger, un bon climat pour faire des affaires.
A titre d'exemple, si au Maroc, il ne suffit que d'un jour à un investisseur pour ouvrir une entreprise, au Congo l'investisseur peut parfois attendre une année, voire plus pour ouvrir son entreprise, regrettent-ils, notant qu'à cela s'ajoute des tracasseries diverses (taxes imaginaires,) des longues procédures administratives qui, très souvent, découragent tous ceux qui veulent investir en RDC. Le décollage économique de la RDC passe aussi et surtout par l'amélioration du climat des affaires, ont-ils conclu.
