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Les femmes réclament leur place

Premières victimes du conflit armé survenu dans le nord du pays en 2012, les femmes maliennes réclament désormais un rôle plus consistant dans le processus de réconciliation nationale.

Les femmes réclament leur place
Les femmes du Mali ont célébré avec faste la journée panafricaine des femmes au Centre international de conférence de Bamako (CICB). Ph : news.abamako.com

Dans ce cadre, le Réseau paix et sécurité des femmes de l'espace CEDEAO au Mali (REPSFECO) et l'institut national démocratique (NDI/Mali) ont lancé, mardi, à Bamako, un atelier de trois jours sur le rôle des femmes dans les processus de dialogue et de réconciliation aux niveaux local et national.

Selon les organisateurs, cette rencontre regroupe des femmes leaders dans leur communauté respective en vue de débattre des recommandations de paix et de réconciliation issues des différents foras organisés au niveau des régions du pays.

Pour le directeur du NDI/Mali, Badie Hima, les femmes ne doivent pas rester en marge des efforts de paix et de réconciliation nationale, car ce sont elles qui ont souffert le plus des conséquences du conflit dans le nord du pays.

Le secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale, Attaher Ag Iknan, a souligné, de son côté, que les femmes sont des acteurs privilégiés dans le processus de réconciliation nationale. 

Parallèlement, l'Union nationale des associations de femmes musulmanes du Mali (UNAFEM), une organisation regroupant 180 associations, tient depuis mardi, son 3ème Congrès ordinaire sous le thème «le rôle de la femme musulmane dans la paix et la réconciliation».

Cette volonté affichée par le mouvement féminin malien de jouer un rôle prépondérant dans le processus de paix, est partagée par l'ensemble des acteurs politiques et des autorités du pays, au regard des énormes enjeux liés à la participation des femmes dans le processus de paix.

Pour le ministre de la Justice, Mohamed Ali Bathily, les femmes sont appelées à aller au-delà de l'organisation des foras et d'approcher les personnes victimes de violences afin de les amener à parler. 

«Les femmes sont invitées au banquet de la paix. Mais c'est un banquet auquel les uns et les autres sont invités à œuvrer», a-t-il affirmé au cours de l'atelier organisé par le REPSFECO.   

 

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