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Rajoy oppose son refus total

«Tant que je suis président du gouvernement espagnol, je ne permettrais pas l'indépendance d'aucune partie du territoire espagnol», Mariano Rajoy chef du gouvernement espagnol

Rajoy oppose son refus total
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé qu'il ne va pas permettre la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la Catalogne. Ph : AFP

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé mercredi qu'il ne va pas permettre la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la Catalogne (nord-est de l'Espagne).

Rajoy, qui intervenait lors de la session de contrôle au Congrès des députés (Chambre basse du Parlement ), a indiqué qu'il va «appliquer la loi» et ne va pas permettre la tenue de cette consultation, qui avait été convoquée par les dirigeants nationalistes catalans pour le 9 novembre prochain.

«Personne ne mérite une Catalogne indépendante, appauvrie et en dehors de l'UE, de l'Euro et de l'Onu», a lancé le dirigeant espagnol à l'adresse du député catalan du parti de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), Alfred Bosch.

Le chef de l'Exécutif espagnol a, en outre, insisté sur le fait qu'il va appliquer «la loi « pour empêcher ce référendum, soulignant qu'il veut que «tous continuent de faire partie de la même nation qu'il y a des siècles» .

Les propos de Mariano Rajoy s'ajoutent aux mises en garde lancées, lundi, par le ministre espagnol de la Défense, Pedro Morenes, qui avait averti qu'une déclaration unilatérale sur l'indépendance de la Catalogne, serait «absolument inacceptable» et «illégale».

Morenes répliquait aux déclarations du président régional catalan, Artur Mas, qui n'a pas écarté dimanche la possibilité d'une «déclaration unilatérale» sur l'indépendance de cette communauté autonome, si le gouvernement central n'acceptait pas la tenue de ce référendum, que Madrid qualifie d'«illégal et inconstitutionnel».

«Nous vivons dans un pays où régissent la Constitution et les lois. La souveraineté nationale appartient au peuple espagnol et toute déclaration contre ces trois piliers est inacceptable, illégale et porte atteinte à l'Etat de droit, à la démocratie, à la justice et par conséquent à la stabilité et à la paix de tous les Espagnols», avait dit le ministre dans un entretien à la radio «Cadena Ser».

Artur Mas, qui dirige la coalition conservatrice CiU, avait annoncé, le 12 décembre dernier, être parvenu à un accord avec les trois autres forces catalanes, conduites par les républicains de gauche de l'ERC, pour tenir un référendum sur l'indépendance le 9 novembre 2014. Ce référendum devrait comporter deux questions : «Voulez-vous que la Catalogne soit un Etat?» et «Voulez-vous que cet Etat soit indépendant?».

Le plan de Artur Mas avait été rejeté par le patronat espagnol et catalan et le parti socialiste ouvrier (PSOE, opposition). 

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