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Une réunion tripartite regroupant les experts de la République démocratique du Congo (RDC), d'Angola et du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) s'est tenue, mardi à Kinshasa, dans le but d'examiner le sort de 23.940 anciens réfugiés angolais candidats au retour dans leur pays.
Ce conclave devait permettre aux participants de peaufiner le plan de stratégies visant à ramener ces Angolais dans leur pays en toute sécurité et dignité, ont déclaré à la presse les chefs des trois délégations.
La RDC et l'Angola ont pu organiser le rapatriement de plus de 17.000 réfugiés, en application de la clause de cessation du statut de réfugié angolais à travers le monde, a indiqué, dans ce sens, la chef de la délégation de la RDC, Berthe Zinga Ilunga, secrétaire permanente de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR).
«Nos travaux de ce jour s'inscrivent précisément dans la suite de l'organisation de ce rapatriement et des décisions arrêtées de commun accord par nos ministres, lors de la réunion tripartite, tenue du 23 au 25 juillet 2013 à Kinshasa», a-t-elle souligné, rappelant que sur les 47.875 anciens réfugiés angolais candidats à l'intégration locale, 11.500 ont obtenu des cartes de séjour financées par le HCR et délivrées par la Direction générale congolaise de migration.
Après avoir réactualisé les données par le biais d'une opération tripartite de vérification et d'enregistrement des anciens réfugiés vivant encore en RDC, les trois parties ont décidé la reprise du rapatriement volontaire des réfugiés enregistrés et vérifiés ayant exprimé leur intention de retour.
Les participants à ces assises, dont les travaux se poursuivront mercredi, tenteront également de trouver, dans les meilleurs délais, les convergences nécessaires en vue de relever ces défis.
Lors de la 6e tripartite RDC-Angola-HCR, qui s'était déroulée à Kinshasa, les participants avaient recommandé la mise en place d'un Comité composé d'experts représentant les trois parties qui a pour objectif de faciliter le processus de rapatriement volontaire.
Selon le HCR, le but de cette dernière tripartite était de trouver des solutions durables pour les 71.815 anciens réfugiés angolais vivant sur le sol de la RDC.
