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Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont recensés en tant que passagers, s'ils se trouvent au Maroc durant la période du 6ème recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) 2014, prévu du 1er au 20 septembre, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP).
«La population concernée par le RGPH est la population légale qui réside au Maroc pour une durée d'au moins six mois ou qui compte y résider», explique un document du HCP, précisant que le recensement scientifique et direct des MRE est «pratiquement impossible» du fait de leur grande dispersion sur tous les pays du monde et à l'intérieur d'un même pays.
Le HCP indique que les MRE sont recensés en tant que population légale dans les pays où ils résident conformément aux normes internationales en vigueur, que respectent tous les pays lors de la réalisation d'un recensement de la population.
Il précise toutefois que le Maroc dispose d'estimations des MRE sur la base de deux sources principales, à savoir les recensements de la population des pays où ils se trouvent et les statistiques consulaires.
Le RGPH s'intéresse également à la population de passage au Maroc, dont la durée de résidence effective ou prévue est inférieure à six mois, notamment les personnes en visite temporaire, dénombrés dans les hôtels et assimilés, ajoute la même source, relevant que la population légale porte sur la population municipale et la population comptée à part.
Concernant la population municipale, elle est composée de l'ensemble des personnes résidant dans le Royaume, quelles que soient leur nationalité et leur situation de séjours. Le recensement de cette catégorie s'effectue aussi bien auprès des ménages sédentaires et nomades, qu'auprès des personnes sans abris.
Pour ce qui est de la population comptée à part, elle concerne notamment l'ensemble des personnes obligées de cohabiter sous le même toit pour des raisons de travail ou autres, les détenus dans les prisons ou assimilés et les étudiants qui se trouvent dans les internats, les personnes dans les hospices et les maisons de bienfaisance, ainsi que les ouvriers des grands chantiers ne disposant pas de logements fixes.
