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Une étude mettant en avant les différents impacts socio-économiques et culturels du Salon du cheval d'El Jadida a été présentée, samedi, en marge de la 7e édition de cette manifestation équine.
L'étude a été menée par les étudiants de l'Ecole nationale de commerce et de gestion et de la Faculté pluridisciplinaire relevant de l'Université Chouaib Doukkali d'El Jadida (UCD) dans le cadre d'une convention le liant à l'Association du salon du cheval.
«Cette étude met en exergue, d'abord, le grand engouement des habitants d'El Jadida pour le Salon du cheval, devenu depuis la première édition tenue en 2008, un rendez-vous incontournable pour les amateurs et professionnels de la filière équine au Maroc et à l'étranger», a souligné Abdelhak Sahibeddine, professeur à l'Université Chouaïb Doukkali, notant que toutes les sorbas de la région ont toutes, tour à tour, pris part aux spectacles de Tbourida exécutés à cette occasion.
Fief du cheval au Maroc par excellence, la ville d'El Jadida, qui compte quelque 2.400 têtes de chevaux de différentes races vit, incontestablement, au rythme d'une activité économique boostée lors de la période du Salon, contribuant, ainsi, au rayonnement et à la notoriété internationale de la capitale de doukkala, a-t-il dit.
Chiffres à l'appui, l'étude, qui a commencé fin juillet dernier, s'est de même intéressée à l'employabilité des personnes, à l'augmentation des chiffres d'affaires des différents prestataires de service et des nuitées enregistrées dans les centres d'hébergement, a-t-il fait savoir.
Cette avant dernière journée, qui a vu une affluence record des visiteurs dépassant les 150.000, selon les organisateurs, a été marquée également par la tenue de conférences scientifiques liées notamment à la «Visite d'achat du cheval : aspects techniques, contexte juridique et conséquences pour le praticien», «La prise en charge du cheval nouveau-né» et «Les principales affections du cheval nouveau-né».
