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Nouvelles sanctions européennes

L'Union européenne a élargi jeudi ses sanctions à 13 personnes et cinq «entités», surtout des groupes politiques, impliquées dans les élections organisées par les rebelles séparatistes dans l'est de l'Ukraine le 2 novembre, a appris l'AFP de sources diplomatiques.

Nouvelles sanctions européennes
Les sanctions consistent en un gel des avoirs dans l'Union européenne, ainsi qu'une interdiction de visas d'entrée ou de transit par le territoire de l'UE pour les individus visés. Ph : france24.com

Cette décision «est la réponse de l'UE» au «vote séparatiste qui a compromis l'équilibre et la mise en œuvre du protocole de Minsk» instaurant un cessez-le-feu dans la région, a souligné l'une de ces sources.

Ces sanctions consistent en un gel des avoirs dans l'Union européenne, ainsi qu'une interdiction de visas d'entrée ou de transit par le territoire de l'UE pour les individus visés. Leur identité ne sera connue qu'après publication de la décision au Journal officiel de l'UE samedi.

A ce jour, la «liste noire» de l'UE dans le dossier ukrainien contient 119 personnes, des séparatistes comme des responsables russes, dont certains sont considérés très proches du président Vladimir Poutine, comme le richissime homme d'affaires Arkady Rotenberg. Par ailleurs, 23 «entités» accusées d'apporter un soutien aux rebelles ont vu leurs avoirs gelés.

La décision doit encore être formellement approuvée par les 28 Etats membres de l'UE par une procédure écrite vendredi. Elle est la mise en œuvre d'un accord politique trouvé entre ministres des Affaires étrangères de l'UE le 17 novembre, lors d'une réunion à Bruxelles principalement consacrée à la situation en Ukraine.

Les ministres avaient vivement condamné la tenue, le 2 novembre, d'élections présidentielles et législatives dans les bastions des rebelles prorusses, les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, les jugeant «illégales et illégitimes». Leur résultat a de facto été reconnu par Moscou.

Pour les chefs européens de la diplomatie, «ces prétendues +élections+ violent la lettre et l'esprit du protocole de Minsk», un accord de cessez-le-feu et de pourparlers entre belligérants conclu en septembre, mais qui aujourd'hui est moribond. «L'UE demande à la Russie d'assumer ses responsabilités à cet égard», avaient-ils indiqué.

L'UE a, déjà lourdement, sanctionné la Russie pour son implication aux côtés des rebelles séparatistes, interdisant notamment à des banques et entreprises du secteur de la défense et du pétrole, dont le géant Rosneft, de se financer en Europe. Ces sanctions, prises en juillet et septembre, ont contribué aux difficultés de l'économie russe mais elles n'ont pas infléchi l'attitude du président russe Vladimir Poutine.   

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