«Nous nous assurons que nous faisons des contrôles là-bas quand ils quittent (leur) pays. Nous ferons des contrôles supplémentaires ici», a dit le chef de l'exécutif américain lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche, sans préciser les pays d'Afrique concernés.
Obama a ajouté qu'il s'agissait de mesures de «précaution» pour d'éventuels délégués au sommet qui auraient couru un «risque marginal, infinitésimal d'exposition» au virus Ebola.
Le Président américain s'est voulu rassurant, affirmant qu'«Ebola n'est pas quelque chose qui se transmet facilement».
«Ce qui est fondamental c'est d'identifier, de mettre en quarantaine, d'isoler ceux qui ont contracté (le virus) et s'assurer que des protocoles sont en place pour éviter les contaminations», a encore expliqué Barack Obama devant la presse à la Maison-Blanche.
Il est l'hôte à partir de lundi du premier Sommet USA-Afrique censé réunir une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma et son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf ont renoncé à se rendre au Sommet.