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Reprise de violents combats à Kobanê

«Nous aidons les forces des «peshmergas» (combattants kurdes d'Irak) à franchirla frontière pour aller à Kobané. Nos discussions à ce sujet continuent», c’est ce qu’a déclaré, Mevul Cavusoglu ministre turc des Affaires étrangères

Reprise de violents combats à Kobanê
Depuis la ville turque de Mursitpinar, des personnes regardent la fumée s'élever au-dessus de la ville syrienne de Kobané lors d'explosions. Ankara aiderait les combattants kurdes d'Irak à atteindre Kobané. Ph : AFP

De violents combats opposaient mercredi soir les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) aux forces kurdes défendant la ville clé syrienne de Kobané, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Une journaliste de l'AFP présente à la frontière turque, à quelques kilomètres de Kobané, a également observé que les combats avaient repris dans la soirée en plusieurs points de la ville appelée Ain Al Arab en arabe.

Ces affrontements, couplés à des bombardements, se déroulaient autour de différents axes de Kobané, notamment près de la route d'Alep, a indiqué l'ODSDH.

Aidées par les frappes de la coalition dirigée par les Etats-Unis, les forces kurdes résistent depuis plus d'un mois pour défendre la troisième ville kurde de Syrie, conquise à environ 50% par l'EI. 

Le Parlement du Kurdistan irakien a donné son feu vert mercredi à l'envoi de combattants kurdes, les peshmergas, pour défendre Kobané.

La Turquie autorise le passage des peshmergas vers Kobané 

La Turquie autorise le passage via son territoire des combattants du Kurdistan irakien pour combattre les jihadistes de l'Etat Islamique (EI) à Kobané (nord de la Syrie), a déclaré, mercredi, le président Recept Tayyip Erdogan.

Ankara a offert un passage aux combattants peshmergas pour se rendre dans la localité assiégée de Kobané pour aider les combattants kurdes syriens à lutter contre l'EI, a indiqué le chef de l'Etat, cité par l'agence officielle Anadolu, ajoutant qu'il avait, lui-même, «proposé cette idée au Président américain Barack Obama».

Le chef de l'Etat a réitéré ses critiques contre la fourniture d'aide en armes et munitions aux kurdes du parti de l'union démocratique (PYD), aile syrienne du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en conflit armé avec Ankara depuis trente ans, appelant la communauté internationale à collaborer plutôt avec l'armée syrienne libre et les peshmergas. «Toute aide destinée au PYD et au PKK serait inacceptable. Nous pourrons, par contre, collaborer avec l'armée syrienne libre et les peshmergas», a-t-il affirmé avant son départ pour des visites officielles de deux jours en Lettonie et en Estonie.

L'EI ne pourrait pas résister plus de deux jours à Kobané contre les forces kurdes, selon le président Erdogan, qui a qualifié de «mauvaise» décision le largage par l'armée américaine d'armes et de munitions aux unités de protection du peuple dont une partie était tombée entre les mains des jihadistes.

A Erbil, le Parlement du Kurdistan irakien a donné son aval à l'envoi de peshmergas. 

Les négociations sur des renforts des Peshmergas se poursuivent avec les services de sécurité et de renseignements turcs à ce sujet, a annoncé, mardi, le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, la Turquie exigeant, au préalable, la liste des combattants pour éviter que des membres du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ne passent à travers ses filets de contrôle.

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