L'Onu «continue d'échanger avec un large éventail de personnes en Syrie et rassemble tous ses efforts pour assurer la sécurité de son personnel», a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole de l'instance internationale.
«Des discussions sont en cours», a-t-il poursuivi, se refusant à donner davantage de précisions.
Selon lui, l'Onu s'est notamment tourné «vers des Etats qui pourraient avoir une certaine influence sur les rebelles armés pour les inciter à libérer sains et saufs les soldats de la paix».
Les Nations onies avaient annoncé jeudi la capture de 44 soldats fidjiens (chiffre ensuite révisé à 43) tandis que 81 Casques bleus philippins (révisé à 72) étaient bloqués sur deux sites dans le plateau du Golan. Les rebelles syriens, dont certains ayant des liens avec le front al-Nosra, ont été pointés du doigt.
La Force de l'Onu chargée de l'observation du désengagement (UNDOF) dans le Golan compte 1.223 hommes issus de six pays (Inde, Fidji, Philippines, Irlande, Pays-Bas, Népal). Son mandat vient d'être renouvelé pour six mois, jusqu'au 31 décembre 2014.